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Écrit par annankee

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Amour

Publication : 12 juillet 2008

Création : 12 juillet 2008

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2854

Elle apparaît et disparaît au gré de ses envies
Jouant avec l’homo sapiens comme avec un yoyo
Elle a dû oublier que je n’ai qu’une seule vie
Déesse, elle est éternelle et je ne suis qu’un idiot

Fille de Circée ou de Vénus, magicienne ensorceleuse
Comment ai-je pu la regarder moi petit homme
J’ai bien peur qu’elle me dévore comme une mante religieuse
Ne laissant que bouts de chairs et moults os, ça comme

Hypnotisé j’ai été, mon corps tétanisé je suis esclave
De cette fée, je ne connais rien de son passé
La légende veut que Vulcain la façonna dans la lave
Artémis, fille de Zeus, lui inculqua l’art de chasser

Descendant d’Olympe, cherchant l’humain pour converser
Foulant de nombreux chemins, elle finit par me trouver
Coup de foudre, Héphaistos son père lui a enseigné
Mensonge ai-je fait pour la rejoindre dans l’éternité

La vérité c’est que j’étais marié et pas encore divorcé
Mal elle a eu, mais ne m’en a pas tenu grief, quelle chance
Enfin c’est ce que j’ai cru, je pense que je l’ai blessée
Comment pourrai-je lui redonner confiance

Ce que j’ai fait, je n’en suis pas fier et le regrette infiniment
Mais comment approcher et toucher une déesse
Quand tu es humain, pour lui faire connaître tes sentiments
Charrue avant les bœuf j’ai mis, de m’en vouloir je n’ai de cesse

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Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Amour

Publication : 8 juillet 2008

Création : 7 juillet 2008

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2851

 

 

 

 

Une nuit, ton corps mon envie,

Des mots tendres, ton soupir,

Mille raisons de mélanger nos vies,

Plus de plaisir, nous faire souffrir.

 

Deux corps pour un plaisir,

Pour une passion enfin assouvie.

Deux êtres rêvant du même désir,

Des amants aux regards ravis !

 

Envie d'un rêve fabuleux,

Désir de bras vigoureux,

Un amour frauduleux ?

Ou juste deux êtres amoureux !

 

Viens en mes bras,

Laisse-moi jouir de ton corps,

Se donner dans le même accord,

Les préjugés dehors, bon débarras.

 

Pour cacher nos sentiments tirons les rideaux

Laissons les draps pour seul témoin,

De nos folles étreintes, de notre libido !

Et comme l'on dit : qui peut le plus peut le moins.

 

 

 

 

DELCAU Roinos

 

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Écrit par annankee

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Amour

Publication : 10 juillet 2008

Création : 10 juillet 2008

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 3361

Je suis le pirate de l’espace et du temps
Mais j’ai bien peur que l’espace d’un instant
Je me sois fait piéger par tes rêves déments
Ton spleen pétille, la vérité si je mens

J’adore ton parfum cannelle ma belle
Je suis le pirate, tu es ma caravelle
Je ne suis pas gay, je marche à la voile
Tes vapeurs gardes les, ton corps se dévoile

Tes vagues de baisers déferlent sur mon corps
Viennent se briser sur mon rocher, encore !
Je m’abreuve de l’écume de tes envies
Sur ton corps ruisselle l’eau de vit

Je suis le preux chevalier parcourant ce monde
Sur mon fidèle destrier en quête de la bête immonde
Je me suis perdu dans un regard sans lendemain
J’ai frôlé l’éternel, l’ai balayé du revers de la main

Ta beauté, spectre de la mort sans remord
Me brûle et me dévore, mon glaive se tord
Accroché à ta chair, je voudrai enlever cette armure
Pour immortaliser cet instant volé, je te l’assure

Mais je dois repartir, ma vie se consume
L’aube est arrivée et se dissipent les brumes
Tant de distances à parcourir, tant de quêtes à réaliser
Mais cette fois-ci je resterai à tes cotés pour l’éternité

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Écrit par annankee

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Amour

Publication : 8 juillet 2008

Création : 8 juillet 2008

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 3524

Me voici reparti dans ce monde où la réalité devient rêve
Pataugeant dans ces marécages mirages où la brume se lève
Monde imaginaire bien réel, je t’ai trouvée si belle
J’ai voulu te séduire et je me suis brûlé les ailes

Arithmétique sans éthique, où un et un font un
Refus catégorique je fais moins le malin
Oui tu m’as appris que un et un font toujours deux
Et de futur il n’y aura rien pour nous deux

Je crève de ne pas avoir appris ma leçon
Ne joue pas dans la cour des grands garçons
Tu n’es encore qu’un enfant trop tendre
Pour que les mains d’une femme se tendent

Je respire tes silences et je suffoque
De ma bouche sort un râle rauque
J’étouffe de sentir ton absence
Et la vie n’a plus vraiment de sens

Je n’ose m’interposer entre cet écran et cette fée
De peur de détruire ce monde imaginé
Monde si fragile, bonheur si éphémère
Jeune femme qui m’est si chère

Un jour je grandirai, peut être sera-t-elle mienne
Mais je sens en elle quelque chose qui la freine
Je suis juste un homme, un homme qui pleure
Un homme qui a perdu son âme et retrouvé un coeur

Annankee