Ma douce, ma tendre, ma blanche colombe
Laisse moi sur mon cœur doucement te presser
Souffre que je te fasse une cours empressée
Avant que sur nous la nuit finalement ne tombe.
Laisse moi dans tes yeux me regarder,
Que je vois celui qui ose devant toi parader
Laisse moi effacer doucement sur ton visage
Ces larmes qui passent comme de vilains nuages.
Ma tendre et délicate fleur fragile
Prends ma main vers toi tendue
Ce n’est pas un fruit défendu
Mais une amie fidèle et agile.
Laisse mes lèvres déposer sur tes paupières closes
Un doux baiser, de l’amour une dose,
Qui offrira à ton âme un peu de bonheur
Dans ton triste cortège de soucis et de malheur.
Laisse moi ma merveilleuse fée
Caresser le satin de ta peau dorée
Tout en t’ôtant un à un tes effets
Pour m’offrir la splendeur de ton corps adoré.
Oh ma sirène, mon illusion de paradis,
Qu’importe alors les on dits, les non dits,
Quand se mélangent ainsi nos pensées
Vers des rivages aux splendeurs insensées.