Cela fait des années que tu n'es plus là : tu es parti...
Et pourtant j'ai l'impression de te sentir à nos côtés,
Et pourtant j'ai la sensation de ta présence en cette soirée,
Epoux tant aimé d'un foyer, père, jamais tu n'aurais dû d'ici...
La terre a perdu de sa liberté, la famille pleure un bien-aimé,
Depuis ce jour... ce jour où tu nous as quitté pour guerroyer
On ne sait trop où ! Si seulement... je t'avais retenu de partir.
Ils sont tes amis, tu ne pouvais leurs pressantes prières ignorer...
Mais si j'avais sû ! Si seulement... Je t'avais empêché de repartir !
Tombé sous le fer de l'ennemi ; Gis-tu sous le coup d'un geôlier ?
Et pourtant, même après tous ces pleurs et intarissables regrets...
Tu ne m'auras jamais vu grandir...! Je ne te reverrais jamais sourire...!
Pauvre fou ! Pauvre diable égaré ! Oh, entends donc ma plainte désespérée !
Ton fils croit t'entendre... Je te chercherais sans haltes, peut importe ce qui va occurir !
Oh père tant aimé... figure paternelle si protectrice dans le passé.
Dans l'étrange solitude de ces bois et dans ce royaume qui va se ternir,
Je perds seul la raison... dans un univers où la liberté se prépare à périr !
Une brise glaciale... des yeux se lèvent... une ombre sourit avec regret.
Un homme armé... au regard chaleureux et blessé... le ciel va s'obscurcir.
Le garçon effrayé... aux yeux désillusionnés et malheureux... l'ombre peinée,
Recule alors, s'éloigne de l'être tant aimé... à peine visible comme le jour va dormir...
Commentaires
c'est très bien écrit :)
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