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Écrit par mrjackcorp

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Fable

Publication : 24 juin 2011

Création : 25 juin 2011

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2500

Adorable? Parfois... Plus souvent mystérieuse,

Laissant nos esprits dans un épais brouillard,

Introvertie? Souvent, mais je la préfère rieuse,

Cernant sans trop d'effort nos vices et nos déboires...

Es-tu réellement la personne que tu sembles être?

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Écrit par abio

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Fable

Publication : 28 décembre 2010

Création : 29 décembre 2010

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 3791

 

Tourne la Terre,

Tournent les têtes,

D'est en ouest

De droite à gauche

À chaque révolution

La même diversion.

 

Tourne la Terre,

Tournent les têtes,

Tourne la Terre,

Tournent les têtes

Et chaque fois

Tout se répète.

 

La Terre, les têtes

La Terre, les têtes

et l'est à gauche

et l'ouest à droite

à moins que ce ne soit le contraire

et puis peu importe puisque tourne la Terre,

puisque tournent les têtes.

 

Et toi, et moi, à nous appuyer sur la tête

Et moi, et toi, à tourner sur la terre

Toi, moi, marchant sur la tête

Moi, toi, faisant pleurer la Terre

 

Jamais le monde n'a connu de toupies si meurtrières !

 

Alors la Terre,

las du spectacle de la guerre,

Dans un grand fracas de génie,

fit taire chaque toupie.

 

Une à une démontées,

Puis une à une remontées,

Ne changeant qu'un peu leurs caractères,

De T O U P I E naquit cette folie salutaire :

 

U T O P I E

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Écrit par erik-barussaud

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Fable

Publication : 27 avril 2011

Création : 28 avril 2011

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 1673

Au soir d’un grand froid en pays de Tardoire,

Boniface, le commerçant, s’en retournait en sa borie.

Traversant le gué où pieds gelaient de ne point boire,

Un baudet l’accompagnant lui tint langage avec rouerie.

 

« Mon maître, tu es de ceux que l’on connaît

Comme boit cul-sec et fier pisse-vin.

Mais sais-tu qu’en ville femme riche vit à t’espérer

Comme homme envoyé du simple divin ? »

 

« Ah bon ? répondit l’homme tout enorgueilli.

Mais de toutes les femmes qui m’ont voulu,

Je n’en connais point qui fut enrichie !

Et qui voudrait d’un âne aviné, que moi, aussi velu ? »

 

« Mais, mon bon maître, répondit l’animal,

Elle sait tes poils comme ceux d’homme d’honneur et de labeur.

Ses comptes feraient de toi l’un des plus riches du val !

Et tu pourrais faire élevage avec bonheur ! »

 

« Dis-moi, baudet ! De quel bonheur parles-tu ?

Nourrirais-tu dessein de me voir chef de harde ?

Sache que, seule prendrai-je femme de vertu

Qui me donnera pour dot bonnes vignes sans échardes ! »

 

« Mon bon maître ! Je te sais bon comptable et fin commerçant.

Son ânesse est capable de charrier double de moi en ses paniers.

Laisse-moi conseiller cette femelle de qui ta future femme dépend,

Et je te fais promesse de voir enfanter vignes et deniers. »

 

Sur ce, après moult approches, à sa promise Boniface conta fleurette.

Tandis que le baudet, sûr de son fait et sans scrupule aucun,

Entreprenant, s’enquit du bien-être de l’ânesse jeunette,

Laissant ainsi son maître espérer, pour lui de même, un avenir commun.

 

Une fois le baudet délivré de ses humeurs et faisant bourse nouvelle,

Celui-ci tourna la croupe et revint sur les terres de son ami.

Pendant ce temps, le commerçant perdit patience de prendre sa belle,

Lors, il s’en retourna en sa borie, la bourse pleine mais non enrichi.

 

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Écrit par maména

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Fable

Publication : 7 décembre 2010

Création : 8 décembre 2010

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 3163

Un homme prétentieux me disait

Me disait parlez plus fort

Cet homme prétentieux  me regardait

Me disais encore

Je ne comprends pas ce que vous dites

Parlez plus fort

Je l'ai regardé et j'avais envie de lui dire

Ce qu'il aurait du entendre

Je l'ai regardé et j'avais envie de lui dire

Je vous laisse deviner!!!!

Bousculer prise au dépourvu

Je lui ai laissé croire

Que je vivais dans ma coquille

Je lui ai laissé croire

Qu'il était supérieur

Si seulement je lui avait dit

Sauvagement à haute voix devinez!!!!

IL m'aurait dit ça suffit