Bourunda est un petit garçon rêveur.
L’après midi à l’heure de la sieste.
Assoupi à l’ombre d’un platane en fleur.
A la rencontre de ses racines meurtries par le stress.
Au plus profond de son sommeil il s’agite tremblant.
Surpris et apeuré les yeux écarquillés.
Il devient l’objet, le jouet de revenants truculents.
Assis autour de lui, ils racontent l’histoire de son peuple déraciné.
Le Chamane avec ses grigris, entâmes une danse rituelle.
Tout en évoquant les grandes promenades dans la savane.
La cueillette des fruits par les jouvencelles.
La chasse du Springbok à la sarbacane.
L’initiation des jeunes hommes à la chasse au Lion.
Les contes dit par un sage à l’ombre d’un baobab.
Leur passage à l’âge adulte par la circoncision.
Les soirées autour du feu à chanter les histoires ancestrales.
Puis un jour est arrivé l’homme blanc.
Surpris par son apparence nous l’avons pris pour un dieu.
Il paraissait si pur dans son habit d’apparat étincelant.
Profitant de notre crédulité et naïveté, il devient odieux.
Ils pillent notre or et objets précieux.
Ils violent et molestent les jeunes filles.
Ils saccagent détruisent notre totem symbole pieux.
Sans pudeur ils profanent nos sépultures dans leur repos paisible.
Enfin comme des bêtes nous enchaînent dans les cales des bateaux.
Pour tout vêtement un simple manteau.
Jadis ton ancêtre roi de tribu.
Aujourd’hui toi prince de la rue.
Bernard Perez.
Commentaires
Histoire d'un petit Africain assez réelle.
Pourquoi y a t-il un point après chaque vers? ça rend le texte difficile à lire, il faut le reprendre plusieurs fois pour suivre le sens.
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