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Détails
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Écrit par Anona
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Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
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Catégorie : Fable
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Affichages : 2359
- " Je n'ai pas le loisir, de ces fables, écrire
Si bien bien qu'Esope fit et Jean de la Fontaine
En leur Temps, maniant cet Art de nous décrire,
Heureux, quelque travers de cette farce humaine ! " -
***
- N'appelle point la Mort, elle viendra à temps ! -
***
Une vieille âme usée, si lasse s'enquérit
Prés la passante Mort à sa tâche occupée;
Et de la Vie, la Mort, les fils s'en vient couper
Précisse et impassible, à son oeuvre aguérrie.
***
- On ne dérange pas la Mort à son office ! -
***
N'aurais-tu point pitié, aucune de ma peine ?
Par le joug d'Ananké, le poids des ans, des heures,
Dans l'Enfer de souffrance, à ce vil sort, faiseur,
J'implore de ton secours, fais mon âme sereine !
***
- Moires ou Parques tissent, les feu destins. humains. -
***
Et c'est la Mort dans l'âme, que cette âme en sa môle
Chercha l'ombre du doute au creux du reposoir;
Prés ce corps habité par l'obligeance folle
Et charmeuse de vivre, la Mort s'en vint s'asseoir...
***
- Ne soyons obligeant à la Mort insensible ! -
***
Et l'âme souriante en sa mélancolie
Si pleine d'Espérance et de la Mort, amie,
A la vue de la Mort, soudainement pâlit,
Sans la vouloir vraiment une soeur ennemie.
***
- N'appelle plus la Mort qui s'en viendra à Temps ! -
ANONA
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