Fable
le renard l'écureuil et le blaireau
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- Écrit par franckgirard
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C’est l’histoire du renard ,de l’écureuil et du blaireau
Le renard était roux , fier de sa queue , très beau.
L’écureuil tout aussi rouquin
N’était pas des plus malin .
Quant au blaireau , noir et gris ,
Il était considéré comme un parfait abruti .
A l’automne chacun s’agite
L’hiver arrive , il faut faire son gîte.
L’écureuil cache ses noisettes
Le blaireau creuse sa cachette
Le renard rumine et cogite
Il craint pour sa robe des mites .
Sans malice , mais sans réfléchir
L’écureuil fourre ses noix sous un trou de menhir.
C’était la cache du sieur blaireau
Qui surprend sur ce fait le tableau .
« Que fais tu malheureux ? «
« des noisettes dans mon lit je ne veux ! »
c’est pour dormir cet hiver
pas pour avoir un ulcère ! «
« Mais tu sais bien gentil blaireau
Que j’oublies souvent mon fardeau !
Laisse moi le reprendre avec moi
Et réparer ce qui cause ton émoi . »
« Non , Tout ce qui est là est à moi ! »
Répondis le blaireau « J’ai creusé ici bas ! »
Et en fait il commence à manger le butin
Ce disant qu’un somme suivra le festin .
L’écureuil voyant cela est très en colère
Et en croisant le renard lui conte sa misère.
Alors le renard se rapproche du trou
Se disant qu’il faut faire cracher ce fou .
« Sort de ta cache voleur sans loi !
rends à mon ami , rouquin comme moi ,
ses noisettes , noix et provisions
qu’il a cherché pendant l’été tout le long ! »
« Viens les chercher si tu es courageux !
dit le blaireau , qui n’est pas peureux .
le renard de l’acariâtre ne veut pas en tâter
et il se retourne vers son ami pour en discuter .
« Je vais mourir de faim dans le froid de l’hiver !
si ce têtu blaireau ne me rend pas mon dessert ! «
« Ne t’inquiéte pas tu ne seras pas souffrant ! «
et le renard dévore l’écureuil proprement..
Le blaireau n’en est pas surpris
Car le renard rapidement le remercie :
« j’ai fait un bon repas et tu as des noisettes
voilà bien un arrangement qui est chouette ! »
Et chacun retourne à ses occupations
le blaireau termine d’arranger sa maison
et le goupil se promène dans les fougères
ils attendent tous les deux sans crainte l’hiver .
S’il y a une morale à faire
C’est qu’il ne faut pas perdre ses affaires .
Et plus encore choisir avec soin ses amis
Quand on est tout petit .
LE MAITRE DE L'UNIVERS
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- Écrit par lonesomemao
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LE MAITRE DE L’UNIVERS
Voulant à tout prix être admiré et adulé
N’ayant pas l’envergure
D’un grand poète
Ou la classe d’un séducteur
De ces dames
Pour être le premier
Je suis entré en politique
Avec la seule obsession d’être aspiré
Par la spirale du pouvoir
M’abreuvant avec brio
De toutes les théories
Politiques, philosophiques et religieuses
Existant dans l’univers
Je me mis au service
Des différentes oligarchies
Reconnu
Je fus immortalisé
Et avec les années
M’imposant par les stratagèmes
Et le vice pour réussir
Je conquis enfin le rêve ultime
Je devins le maître incontesté de l’univers
Depuis
Plus je suis entouré
Moins j’ai d’amis
Depuis
Plus les femmes sont à mes pieds
Moins je jouis
Alors seul avec des complexes
Qui me hantent jusqu’à me posséder
Je me venge avec cette maladie
De vouloir que tout soit à moi
Et d’agrandir l’espace colonisé
J’arrivais jusqu’à une planète bleue
Habitée par des êtres primitifs
Aux religions et aux croyances
Complexes et douteuses
Où les femmes étaient considérées
Comme des créatures belles mais honteuses
Avec l’art de la diplomatie
Et de la technologie
Je devins Dieu
Allah, Bouddha
Le bon ou le mauvais démon
Et même le protecteur des artistes
Des athées et des libres penseurs
Assis de fait sur le dogme viril
Du pouvoir tentaculaire et absolu
Méfiant
On surveillait pour moi
Les insoumis et les fous
De toutes sortes
Qui sortaient trop des règles établies
Mais le temps a passé
Et perdant ma lucidité
Je ne vis pas ou on ne vit pas
Trop de subversions incontrôlables
Trop de peuples révoltés
Dans leur soif de progrès
Trop de planètes rebelles
C’est pourquoi j’ai dû m’anéantir un soir
Le grand soir de la révolution totale
Et depuis ma dépouille dérive
Comme un miasme morbide
D’astre mort en astre mort
Moi qui fus pourtant
L’empereur de ce qui fut en définitive
Une monstrueuse et fatale erreur
Mercredi 19 août 09
une mystérieuse diplomatie
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- Écrit par lonesomemao
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Un jour
Il y a peu
On sonna chez moi
Quand j’ouvris la porte
Je vis un être étrange
Qui ressemblait à un ange
Je m’appelle Gabriel
Je suis envoyé par Dieu
Me dit-il doucement
Dans une voix d’enfant,
Ses grandes ailes déployées
L’espace a besoin de votre poésie
Et de source bien informée
Vous êtes aussi doué pour la diplomatie
Devinant l’empressement chez lui
Je me vêtis et le suivis
Nous nous installâmes
Dans un petit nuage blanc
Et nous survolâmes les airs et les éthers
Le voyage dura un instant, une éternité
Débouchant enfin dans une clairière
L’ange me laissa
Surgit un grand singe
Bonjour poète
Excusez my english accent
Je reculai abasourdi.
Le singe délicatement s’approcha
Et amicalement
Me caressa le bras
Bienvenue au paradis
Je suis Darwin
Le savant tant aimé et tant décrié
Pour ma science, blasphème à la religion
Dieu m’a puni
Et transformé en bonobo
Quel malheur ! fis-je
Arrêtez , je connais le bonheur total
Je n’arrête pas de copuler
Mais vous semblez me connaître ?
Je lis vos écrits clandestinement
Mais sachez que je suis devenu
Un singe en danger
Vu mes exploits sexuels
Je fais fantasmer les femmes
Et en premier lieu, la Vierge Marie
Dieu sentant son autorité affaiblie
Veut me punir, aidez-moi !
Et il disparut regagnant la forêt
Et je vis dans le ciel tournoyer un ptérodactyle
A l’envergure qui me fascina
Et enfin, il se posa près de moi
Montez dit-il avec son long bec
Je m’assis comme je pus
Et nous descendîmes
Dans une odyssée
Qui dura
Un instant, une éternité
Pénétrant dans les entrailles de la Terre
Il me déposa dans une grotte
Près de l’eau verte du Léthé
Et là, le diable apparut
C’était une femme belle et irréelle
Qui n’avait pas d’âge
Bonjour , poète
Bienvenue dans les enfers
Me dit-elle
Dans un souffle chaleureux
M’offrant un nectar étrange
Au goût d’eau de vie brûlante
Qui enflamma mon esprit
Quelles sont les nouvelles ? demanda-elle
Dieu a des problèmes au paradis
Pourrais-tu accueillir Darwin
Le célèbre naturaliste ?
Je sais que tu viens de là-haut
Et si tu dois y retourner
Dis leur qu’en échange de Darwin
Je suis prête à leur expédier Staline
Pourquoi ?
Il se prend trop pour Dieu le Père dans sa théorie
Il emmerde tout le monde
Et Trotsky dans son esprit de vengeance
Ne pense qu’à le buter
Je veux vivre en paix
Ma vie est déjà assez un enfer comme ça
Mais sois le bienvenu
Et reste le temps que tu veux
Après avoir visité les lieux
Et pris une bonne cuite
Avec Baudelaire et Rimbaud
C’est ivre que je regagnais la surface de la terre
Et depuis, j’attends
Ami lecteur,
Ami qui cherche et qui s’informe
Si tu veux un suivi de toute cette mystérieuse diplomatie
Voyage toi aussi en enfer et au paradis
vendredi 18 avril 2008
Poème Féodal
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- Écrit par brillan
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Imaginez un croisé blessé aux flancs, qui avant de mourir qui jette la clé de la ceinture de chasteté de sa belle, comme pour la libérer !
Ce qu'il ne sait pas c'est que sa belle ne se satisfait
pas de souvenirs, le maréchal ferrant avait transformé depuis longtemps la ceinture de chasteté de sa belle en fer à cheval.
Eh alors, alors, c'est que depuis sa libération elle a beaucoup sauté !
Les deux boulangers
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- Écrit par Siorg
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Boulanger de talent son pain est excellent
Parfait techniquement, vraiment il ne comprend
Que son travail pourtant à l’étale restant
Et que cela faisant ne soit pas plus tentant
Boulanger pas trop loin celui-ci en convient
Mais tel est son destin remplit son magasin
Pas de quoi être fier son pain est ordinaire…
Mais il fait tant d’affaires et c’est lui qu’on préfère,
Un matin Boulanger un peu trop excédé
Et voulant s’expliquer de l’autre le succès
Alla voir son rival sans vouloir aucun mal
Il vit un pain normal voire plutôt banal
Il dit alors railleur: « mon pain est bien meilleur
La raison est ailleurs quel est donc ton bonheur ? »
Le mauvais boulanger mais sans médiocrité
Se senti obligé de tout lui expliquer :
« Écoute bien ceci, et tu auras compris
Le levain ne suffit pour un pain réussi
Prends tous tes ingrédients et garde ton talent
Mais ne fais pas semblant travaille en souriant
Voilà donc le secret d’abord bien travailler
Et faire qualité dans la sincérité
Être fin connaisseur sans aucune chaleur
Ne peut être meilleur qu’ouvrage de ton cœur »
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...