Fable

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C’est l’histoire du renard ,de l’écureuil et du blaireau

Le renard était roux , fier de sa queue , très beau.

L’écureuil tout aussi rouquin

N’était  pas des plus malin .

 

Quant au blaireau , noir et gris ,

Il était considéré comme un parfait  abruti .

A l’automne chacun s’agite

L’hiver arrive , il  faut faire son gîte.

 

L’écureuil cache ses noisettes

Le blaireau creuse sa cachette

Le renard rumine et cogite

Il craint pour sa robe des mites .

 

Sans malice  , mais sans réfléchir

L’écureuil fourre ses noix sous un trou de menhir.

C’était la cache du sieur blaireau

Qui surprend sur ce fait le tableau .

 

« Que fais tu malheureux ? « 

« des noisettes dans mon lit je ne veux ! »

c’est pour dormir cet hiver

pas pour avoir un ulcère ! « 

 

« Mais tu sais bien gentil blaireau

Que j’oublies souvent mon fardeau !

Laisse moi le reprendre avec moi

Et réparer ce qui cause ton émoi . »

 

« Non , Tout ce qui est là est à moi ! »

Répondis le blaireau  « J’ai creusé ici bas ! »

Et en fait il commence à manger le butin

Ce disant qu’un somme  suivra le festin .

 

L’écureuil voyant cela est très  en colère

Et en croisant le renard lui conte sa misère.

Alors  le renard se rapproche du trou

Se disant qu’il faut faire cracher ce fou .

 

«  Sort de ta cache voleur sans loi !

rends à mon ami , rouquin comme moi ,

ses noisettes , noix et provisions

qu’il a cherché pendant l’été tout le long ! »

 

«  Viens les  chercher si tu es courageux !

dit le blaireau , qui n’est pas peureux .

le renard de l’acariâtre ne veut pas en  tâter

et il se retourne vers son ami pour en discuter .

  

 

«  Je vais mourir de faim dans le froid de l’hiver !

si ce têtu blaireau ne me rend pas mon dessert ! « 

« Ne t’inquiéte pas tu ne seras pas souffrant ! « 

et le renard dévore l’écureuil proprement..

 

Le blaireau n’en est pas  surpris

Car le renard rapidement le remercie :

«  j’ai fait un bon repas et tu as des noisettes

voilà bien un arrangement qui est chouette ! »

 

Et chacun retourne à  ses occupations

le blaireau  termine d’arranger sa maison

et le goupil se promène dans les fougères

ils attendent tous les deux  sans crainte l’hiver .

 

S’il y a une morale à  faire

C’est qu’il ne  faut  pas perdre ses affaires .

Et plus encore choisir avec soin ses amis

Quand on est tout petit .

  
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LE MAITRE DE L’UNIVERS

 

 

Voulant à tout prix être admiré et adulé

 

N’ayant pas l’envergure

D’un grand poète

Ou la classe d’un séducteur

De ces dames

 

Pour être le premier

 

Je suis entré en politique

Avec la seule obsession d’être aspiré

Par la spirale du pouvoir

 

M’abreuvant avec brio

De toutes les théories

Politiques, philosophiques et religieuses

Existant dans l’univers

Je me mis au service

Des différentes oligarchies

 

Reconnu

Je fus immortalisé

Et avec les années

M’imposant par les stratagèmes

Et le vice pour réussir

Je conquis enfin le rêve ultime

 

Je devins le maître incontesté de l’univers

 

Depuis

 

Plus je suis entouré

Moins j’ai d’amis

 

Depuis

 

Plus les femmes sont à mes pieds

Moins je jouis

 

Alors seul avec des complexes

Qui me hantent jusqu’à me posséder

Je me venge avec cette maladie

De vouloir que tout soit à moi

Et d’agrandir l’espace colonisé

 

J’arrivais jusqu’à une planète bleue

Habitée par des êtres primitifs

Aux religions et aux croyances

Complexes et douteuses

Où les femmes étaient considérées

Comme des créatures belles mais honteuses

 

Avec l’art de la diplomatie

Et de la technologie

 

Je devins Dieu

Allah, Bouddha

Le bon ou le mauvais démon

Et même le protecteur des artistes

Des athées et des libres penseurs

 

Assis de fait sur le dogme viril

Du pouvoir tentaculaire et absolu

 

Méfiant

On surveillait pour moi

Les insoumis et les fous

De toutes sortes

Qui sortaient trop des règles établies

 

Mais le temps a passé

Et perdant ma lucidité

 

Je ne vis pas ou on ne vit pas

Trop de subversions incontrôlables

Trop de peuples révoltés

Dans leur soif de progrès

Trop de planètes rebelles

 

C’est pourquoi j’ai dû m’anéantir un soir

Le grand soir de la révolution totale

 

Et depuis ma dépouille dérive

Comme un miasme morbide

D’astre mort en astre mort

 

Moi qui fus pourtant

L’empereur de ce qui fut en définitive

Une monstrueuse et fatale erreur

 

 

Mercredi 19 août 09

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Un jour

Il y a peu

On sonna chez moi

Quand j’ouvris la porte

Je vis un être étrange

Qui ressemblait à un ange

Je m’appelle Gabriel

Je suis envoyé par Dieu

Me dit-il doucement

Dans une voix d’enfant,

Ses grandes ailes déployées

L’espace a besoin de votre poésie

Et de source bien informée

Vous êtes aussi doué pour la diplomatie

Devinant l’empressement chez lui

Je me vêtis et le suivis

Nous nous installâmes

Dans un petit nuage blanc

Et nous survolâmes les airs et les éthers

Le voyage dura un instant, une éternité

Débouchant enfin dans une clairière

L’ange me laissa

Surgit un grand singe

Bonjour poète

Excusez my english accent

Je reculai abasourdi.

Le singe délicatement s’approcha

Et amicalement

Me caressa le bras

Bienvenue au paradis

Je suis Darwin

Le savant tant aimé et tant décrié

Pour ma science, blasphème à la religion

Dieu m’a puni

Et transformé en bonobo

Quel malheur ! fis-je

Arrêtez , je connais le bonheur total

Je n’arrête pas de copuler

Mais vous semblez me connaître ?

Je lis vos écrits clandestinement

Mais sachez que je suis devenu

Un singe en danger

Vu mes exploits sexuels

Je fais fantasmer les femmes

Et en premier lieu, la Vierge Marie

Dieu sentant son autorité affaiblie

Veut me punir, aidez-moi !

Et il disparut regagnant la forêt

Et je vis dans le ciel tournoyer un ptérodactyle

A l’envergure qui me fascina

Et enfin, il se posa près de moi

Montez dit-il avec son long bec

Je m’assis comme je pus

Et nous descendîmes

Dans une odyssée

Qui dura

Un instant, une éternité

Pénétrant dans les entrailles de la Terre

Il me déposa dans une grotte

Près de l’eau verte du Léthé

Et là, le diable apparut

C’était une femme belle et irréelle

Qui n’avait pas d’âge

Bonjour , poète

Bienvenue dans les enfers

Me dit-elle

Dans un souffle chaleureux

M’offrant un nectar étrange

Au goût d’eau de vie brûlante

Qui enflamma mon esprit

Quelles sont les nouvelles ? demanda-elle

Dieu a des problèmes au paradis

Pourrais-tu accueillir Darwin

Le célèbre naturaliste ?

Je sais que tu viens de là-haut

Et si tu dois y retourner

Dis leur qu’en échange de Darwin

Je suis prête à leur expédier Staline

Pourquoi ?

Il se prend trop pour Dieu le Père dans sa théorie

Il emmerde tout le monde

Et Trotsky dans son esprit de vengeance

Ne pense qu’à le buter

Je veux vivre en paix

Ma vie est déjà assez un enfer comme ça

Mais sois le bienvenu

Et reste le temps que tu veux

Après avoir visité les lieux

Et pris une bonne cuite

Avec Baudelaire et Rimbaud

C’est ivre que je regagnais la surface de la terre

Et depuis, j’attends

Ami lecteur,

Ami qui cherche et qui s’informe

Si tu veux un suivi de toute cette mystérieuse diplomatie

Voyage toi aussi en enfer et au paradis

vendredi 18 avril 2008

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Imaginez un croisé blessé aux flancs, qui avant de mourir qui jette la clé de la ceinture de chasteté de sa belle, comme pour la libérer !
Ce qu'il ne sait pas c'est que sa belle ne se satisfait
pas de souvenirs, le maréchal ferrant avait transformé depuis longtemps la ceinture de chasteté de sa belle en fer à cheval.
Eh alors, alors, c'est que depuis sa libération elle a beaucoup sauté !

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Boulanger de talent son pain est excellent

Parfait techniquement, vraiment il ne comprend

Que son travail pourtant à l’étale restant

Et que cela faisant ne soit pas plus tentant

 

Boulanger pas trop loin celui-ci en convient

Mais tel est son destin remplit son magasin

Pas de quoi être fier son pain est ordinaire…

Mais il fait tant d’affaires et c’est lui qu’on préfère,

 

Un matin Boulanger un peu trop excédé

Et voulant s’expliquer de l’autre le succès

Alla voir son rival sans vouloir aucun mal

Il vit un pain normal voire plutôt banal

 

Il dit alors railleur: « mon pain est bien meilleur

La raison est ailleurs quel est donc ton bonheur ? »

Le mauvais boulanger mais sans médiocrité

Se senti obligé de tout lui expliquer :

 

« Écoute bien ceci, et tu auras compris

Le levain ne suffit pour un pain réussi

Prends tous tes ingrédients et garde ton talent

Mais ne fais pas semblant travaille en souriant

 

Voilà donc le secret d’abord bien travailler

Et faire qualité dans la sincérité

Être fin connaisseur sans aucune chaleur

Ne peut être meilleur qu’ouvrage de ton cœur »

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...