Pamphlet
Oiseaux de malheur
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Glissant telle la glace
Sur l’aile du corbeau,
Le refrain de l’agasse
Résonne en écho.
Chante triste merle,
Tes rumeurs, noir fardeau,
Sur notre vie déferlent.
Foudroyant l’étourneau
Le venin diffamant
S’infiltre sous les toits.
Haro sur les amants
Et la blancheur de l’oie.
Un murmure perfide
Est entré dans la ruche.
Mille regards avides
Ternissent les couleurs
D’infortunées perruches.
Charognards et vautours
S’abreuvent de nos pleurs
Et répandent alentours
Leur putride moisson.
Quand passent les cigognes
Ils sèment sans vergogne
Ragots et délations.
Fasse que Dieu leur pardonne
D’immoler les colombes
A grand renfort de bombes.
N’en déplaise à ces gueux,
Le tribunal des cieux
Un seul juge nous donne.
L'Imposteur
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Dans vos yeux cher amour,
Sur vos lèvres un velours,
Dans ses plis assassins
Cachait d’obscurs desseins.
Serments inattendus,
A mon cœur éperdu,
Distillaient le venin
Comme au vin le tanin.
Dans vos pas tendre ami,
Les miens se sont perdus
Aveugles et suspendus,
A vos discours vomis.
Savez-vous bien-aimé,
A mon corps désarmé,
L’injure de vos mains
A flétri les chemins.
L’ombre vous précédait
Comme un funeste dais,
Sur l’autel de vos vœux
Augurant mes aveux.
Amoureux imposteur,
Ou pitoyable leurre,
Je vous verrai pourrir
Au lieu de vous chérir.
nos differences
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En quoi sommes-nous différent ?
Dans la pensée, dans notre méthodologie de notre pensée, ou notre façon d'être
Bien oui et heureusement que cela soit possible !
Imaginez donc frères, un monde sans différences, sans odeurs, ou couleurs différences
Ou Tous Aurions la Même Pensée unique soit pareilles a la tienne, a la mienne,
À la votre, a la Notre !
Quel monde fade Ennuyeux, stérile de cette pensée unique !
Ont me dit volubile noyant de paroles les gens mais oui tel st jean la écrit
AU COMMENCEMENT
ETAIT LA PAROLE
ET LA PAROLE ETAIT AVEC DIEU
ET LA PAROLE ETAIT DIEU
N'ais je donc pas la parole ? Parlerais-je donc trop, prenant ainsi la place d'un autre ?
Ne sommes nous pas fils comme toi de dieu, dois je donc me justifier sans cesse de
parler ?
D'exprimer ce Mal être en moi, pourtant il me sembler bien que ce fut l'endroit pour cela,
Non ?
En quoi suis-je différent des autres !
J'essaye d'appliquer ces principes
Adore le Grand Architecte de l'Univers. Qui est Dieu.
Aime ton prochain.
Ne fais point le mal.
Fais le bien.de que tu le peux
Laisse parler les hommes.
Le vrai culte du Grand Architecte consiste dans les bonnes mœurs.
Fais donc le bien pour l'amour du bien lui-même.
Tiens toujours ton âme dans un état pur pour paraître dignement
Devant le Grand Architecte de l'Univers, qui est Dieu.
Estime les bons, plains les faibles, fuis les méchants mais ne hais personne.
Parle sobrement avec les grands, prudemment avec tes égaux, sincèrement avec tes
amis,
Doucement avec les petits, tendrement avec les pauvres.
Ne flatte point ton frère : c'est une trahison. Si ton frère te flatte, crains qu'il ne te
corrompe.
Écoute toujours la voix de ta conscience.
Sois le père des pauvres: chaque soupir que ta dureté leur arrachera augmentera le
nombre de Malédictions qui tomberont sur ta tête.
Respecte l'étranger voyageur; aide-le, sa personne est sacrée pour toi.
Évite les querelles; préviens les insultes, mets toujours la raison de ton côté.
Respecte les femmes; n'abuse jamais de leur faiblesse et meurs plutôt que de les
déshonorer.
Si le Grand Architecte te donne un fils, remercie-le, mais tremble sur le dépôt qu'il te
confie !
Sois pour cet enfant l'image de la Divinité.
Fais que jusqu'Ã dix ans il te craigne, que jusqu'Ã vingt il t'aime, que jusqu'Ã ta mort
Il te respecte.
Jusqu'à dix ans, sois son maître,
(Sous en tendus son guide, fait son éducation, enseigne les choses justes et bonnes, au regard de Dieu)
Jusqu'à vingt ans, son père,
Jusqu'Ã la mort, son ami.
Pense à lui donner de bons principes plutôt que de belles manières ; qu'il te doive une
droiture
Éclairée, et non pas une frivole élégance.
Fais-le honnête homme plutôt qu'habile homme.
Si tu rougis de ton état, c'est orgueil ; songe que ce n'est pas ta place qui t'honore
Ou te dégrade, mais la façon dont tu l'exerces.
Lis et profite ; vois et imite ; réfléchis et travaille, rapporte tout à l'utilité de tes frères,
C'est travailler pour toi-même.
Sois content de tout, partout et avec tout.
Réjouis-toi de la justice, courrouce-toi contre l'iniquité, souffre sans te plaindre.
Ne juge pas légèrement les actions des hommes, ne blâme point et loue encore moins;
C'est au Grand Architecte de l'Univers qui est Dieu.qui sonde les cœurs à apprécier son
Ouvrage. Voila ma pensée
Elles ne vous déshonorent en rien, elles ne vous offensent en rien
Je suis ce que je suis
Tu es ce que tu es
Dieu nous a fait ainsi, cela est son choix
Ont peut penser que je change cela est vrai, apaisé, je redeviens celui que j'étais
Comme toi un homme de biens
Paix sur la terre des hommes de bonnes volontés
N'avons-nous donc pas de mêmes principes que ceux dicter par Dieu
Celui si ne les a-t-il pas inculqué a son fils, descendu sur terre nous les annoncés
Ne nous a t-il pas donnés à tous ? Ce fils tant aimé !
N'avons-nous pas en commun la pensée suivante pour son prochain !
Je suis contre tes idées, mais je me battrais pour que tu puisses les exprimées !
D'un voyage organisé par une autre fraternité !
N'aurions-nous donc rien à en retirer ?
D'un prochain projeté devrions-nous ne pas y aller ?
Rien à y trouver ? Que nenni mes amis ! Cela ne doit pas être notre avis
Dieu n'est il pas la bas ? Aussi !
A chacun son chemin de sa foi ! Qui de nous peut dire qu'il ne la trouvera pas la bas !
Pas toi, pas moi, pas nous, pas vous. Nous sommes frères sur cette terre.
Tous découle de ce grand architecte jusqu'aux moindres insectes.
Tel est l'essence de notre foi chacun de nous préservons nos différences nous avons
tousCe fils en nous
Il me fallait écrire cela pour ..... Et clore ainsi ce malentendu
Fraternités à tous
Rdessauvages© 14 juin 2006
Diès Irae
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Le glas résonne encore
Pour d’innocents défunts,
Tragique et vaine moisson
D’une foi meurtrière.
Obscurantisme aveugle,
Idéal fanatique,
Détournent la pensée
Des versets consacrés.
L’armée mystique ourdit,
Dans l’ombre du prophète,
Ralliant à sa fureur
Les ames exaltées.
Serviteurs, combattants,
Interprètes faussaires
Des paroles célestes
Du testament divin.
Victimes immolées,
Inutile holocauste
Au nom d’un dieu vengeur
Par la folie des hommes.
L’hymne funeste sourd
Complainte résignée.
Le linceul incarnat
Déploie au crépuscule
Son sinistre étendard.
Parjures hébraïques
Entendez la clameur,
Oraison de douleur,
De vos frères désarmés.
l ecole victor duruy tourcoing
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Tourcoing
Si j'y ais appris les mots?
J'y ais appris les maux!
Par tous les coups
Que j ai reçu de ces salops.
Si j'y ais appris l'écriture?
À force de coups de ces ordures!
J'ai compris bien plus tard
D'ou venait mes maux.
En partie aussi de ces salops
Qui pour certains instituteurs !!
Hommes ou femmes
Frapper était de règle.
Même avec celle de deux mètres
Combien de fois m'ont t'ils tiré les oreilles
Avec dans leurs geste la haine
Pincer les joues, giflées.
Au nom du savoir qu'ils dispenser!
Aucun ne mérite d'être citer
Sauf deux que mon cœur a placé
Dans ma mémoire
L'un a essayé de m'apprendre le basket,
Et m'a même fait jouer dans son équipe.
L'autre a le même prénom que moi
Je connais leurs noms
Ceux qui comme moi ?
Ont été a Duruy les reconnaitrons
Tous les autres sont morts
Et j'en suis, heureux.
Car en écrivant ce texte
Je me vide de la haine !
Qu'ils m'ont enseigné
Le seul regret que j'ai
C'est que j'ai eu mon fils trop tard
Car moi j'aurais fait
Ce que mon père n'a jamais fait.
Je serais allé les trouver
Afin de leurs faires cesser avant leurs retraites
les faire arrêter, les empêcher
De frapper sur les enfants
Et merde
Ils ont même était médaillés
Pour récompenser leurs années de méfaits
A tous ceux de Duruy qui ont subis
année1956- 1966
R.Dessauvages© 03.07.2006
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...