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G. A. D. L. U.


AU COMMENCEMENT
ETAIT LA PAROLE
ET LA PAROLE ETAIT AVEC DIEU
ET LA PAROLE ETAIT DIEU

TEL ECRIT DANS LE VOLUME SACRE DE LA LOI

JEAN 1 V1


Un Macon est obligé de part sa tenure
D'obéir a la loi morale et
S'il comprend bien l'art royal,
Il ne sera jamais un athée stupide
ni un libertin religieux
quoique dans les temps anciens
les maçons astreints dans chaque pays
d'appartenir à la religion de ce pays
ou de cette nation
quelle qu'elle fut.

Il est plus expédient de les soumettre à cette religion
que tous hommes accepte.
Laissant à Chacun son opinion particulière.
Qui consiste à être des hommes bons,
Loyaux, et hommes d'honneur, de probité.
Quelles que soient les dénominations
Ou croyances qui puissent les distingues.

Ainsi le Macon devient le centre d'union
et le moyen de nouer une véritable amitié
parmi les hommes qui eussent dut
Demeurer perpétuellement éloignés.


NOSCE TE IPSUM –

Connais-toi toi-même.

Si
Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie !
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir.
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties !
Sans un geste et sans un soupir.

Si tu peux être amant sans être fou d'amour !
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre.
Et te sentant haï sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre .

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres la perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils.

Rudyard KIPLING


Extrait du Traité sur la Tolérance (Voltaire)


Prière à Dieu.

Ce n'est donc plus aux hommes
Que je m'adresse;
C'est à toi,
Dieu
De tous les êtres,
De tous les mondes
Et de tous les temps:

S'il est permis à de faibles créatures
Perdues dans l'immensité,
Et imperceptibles au reste de l'univers,

D'oser te demander quelque chose,
C'est à toi qui as tout donné,
À toi dont les décrets
Sont immuables comme éternels;

Daigne

Regarder en pitié les erreurs attachées,
À notre nature;
Que ces erreurs ne fassent point nos calamités.

Tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr,
Et des mains pour nous égorger;
Fais que nous nous aidions mutuellement,

À supporter le fardeau d'une vie pénible et passagère;
Que les petites différences entre les vêtements,
Qui revêtent nos débiles corps,

Entre tous nos langages insuffisants,
Entre tous nos usages ridicules,
Entre toutes nos lois imparfaites,
Entre toutes nos opinions insensées,
Entre toutes nos conditions
Si disproportionnées à nos yeux,
Et si égales devant toi;

Que toutes ces petites nuances,
Qui distinguent les atomes appelés hommes,
Ne soient pas des signaux
De haines et de persécutions;

Que ceux qui allument des cierges en plein midi,
Pour te célébrer supportent ceux qui se contentent,
De la lumière de ton soleil;

Que ceux qui couvrent
Leurs robes d'une toile blanche
Pour dire qu'il faut t'aimer ne déteste pas,
Ceux qui disent la même chose
Sous un manteau de laine noire;

Qu'il soit égal de t'adorer dans un jargon,
Formé d'une ancienne langue
Ou dans un jargon plus nouveau;

Que ceux qui dominent sur une petite parcelle
D'un petit tas de la boue de ce monde,
Et qui possèdent quelques fragments
Arrondis d'un certain métal,

Jouissent sans orgueil,
De ce qu'ils appellent grandeur et richesse,
Et que les autres les voient sans envie :

Car tu sais qu'il n'y a dans ces vanités
Ni de quoi envier,
Ni de quoi s'enorgueillir.
Puissent tous les hommes se souvenir
Qu'ils sont frères !

Qu'ils aient en horreur
La tyrannie exercée sur les âmes,
Comme ils ont en exécration
Le brigandage,
Qui ravit par la force le fruit du travail,
Et de l'industrie paisible !

Si les fléaux de la guerre
Sont inévitables,
Ne nous haïssons pas,
Ne nous déchirons
Pas les uns les autres
Dans le sein de la paix,
Et employons l'instant de notre existence
À bénir également en mille langages divers,
Depuis le Siam jusqu'à la Californie,
Ta bonté qui nous a donné cet instant.

La Lumière


Par la lumière nous vivons. .^ .

vers la lumière nous allons. .^ .

Ainsi parlait au début du XX°
Siècle le philosophe indien Sri Aurobindo

Qui formulait sans doute
Une réponse à deux
Des trois grandes questions :

Qui sommes nous ?
D'où venons-nous ?
Où allons-nous ?

D'où venons-nous ?
De la lumière,

Où allons-nous ?
Vers la lumière

Qui sommes-nous ?
A cette question,
Goethe avait déjà proposé une réponse :

« De la lumière,
rien que de la lumière... »

quête de la lumière
philosophique
spirituelle !

Je vous propose une équation philosophique,
mes Frères .^.
Par la lumière nous vivons !

vers la lumière nous allons
Poussière tu étais
poussière tu seras

Avec la poussière symbolique du Nadir
et la Lumière symbolique du Zénith,
C'est le parcours d'un être humain
qui sort du néant. !

Pour tenter d'atteindre un potentiel nirvana.
Ce parcours est l'ambition innée
De tout être humain.

C'est l'ambition travaillée du FR. .^. m. .^.
ayant reçu
La Lumière de l'Initiation !

qui lui permet de se mettre en quête
De ces autres lumières
Que sont la recherche de la vérité !

L'objectif de la perfection.
Notre esprit progresse
À chaque instant de notre vie !

Notre sphère de connaissances
prend du volume.
Ainsi, l'être humain est

de plus en plus lumineux de son savoir,
tout en acquérant une conscience
de plus en plus grande.

de plus en plus claire
de l'éloignement
de plus en plus grand de son but.

C'est une quête probablement éternelle
Pour laquelle les hommes et les femmes
se relaient de père en fils.

De mère en fille,
De génération en génération,
Avec une soif inextinguible

D'en savoir toujours davantage.
Dans nos Temples,
Tout en travaillant à cet effort commun.

nous sommes raisonnablement
conscients de notre petitesse
Nous sommes à la fois si fiers

Si malheureux de cette conscience.
La Lumière nous fut révélé
nous savons bien

Que nous n'en avons reçu qu'un rayon.



Rdessauvages © 18.03.2006
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  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...