Tout par amour
Rien par la force
Me voici donc là-bas pour diverses raisons bonnes ou mauvaises suivant celui qui pose la question. Je biaise tout le temps.
Au fond de moi je connais la réponse.
Soit face a soit.
Oh je ne les crains pas.ils parlent de choses que je connais, que j'ai reçu ou enseigner.
L'amour, la charité, l'espérance, la tolérance, la liberté de culte, le don de soi, le partage
La différence, la foi. Avec eux je suis en paix.
Tout cela je connais, je le vis. Sauf que j'ai perdu l'espérance dans le Père.
Dieu.
Ah dieu voila ma souffrance.
Il m'est facile de part ma fraternité de me dire déiste. Bien commode la méconnaissance de l'autre pensée, pas pour moi, J'en joue. Je parle beaucoup ont vient de me le dire par deux fois. Une fois en riant l'autre avec étonnement ce neuf octobre 2006. Par deux fois je suis renvoyé sur un autre frère ! Aurait t'il plus de patience ? . J'ai dut en lasser plus d'un,
Peut être ?probablement ! Certainement ! Se connais t'on, difficile de le dire. Mais il est certain que jours après jours nous apprenons à nous connaître, par petit bouts.
Mais ce frère ne m écoute pas il m'entend, voila sa différence.
Grâce a lui j'ai pus faire un chemin de reconstruction qui n'est pas terminé, avec patience ce frère m'a entendu. Avec lui j'ai partagé le pain à la basilique, tenant ainsi une promesse faite à ce frère.
A lui en partageant mon hostie, j'ai pus lui dire je t'aime dieu des hommes.
Je t'aime mon frère.
A ce moment la je n'étais dans une église d'une religion ou d'une autre.
J'étais avec ce frère dans l'église de Dieu, la mienne, la notre, celle de l'homme, celle du fils
Il me reste à faire envers et probablement grâce lui l'accomplissement d'une autre promesse le temps venu, celui de la réconciliation. De la reconstruction spirituelle, humaine.
Mon cœur est explosé, brisé. Chamallo dans un bloc de béton.mon béton explose.
Je ne juge personne, je me livre simplement honnêtement comme je sais le faire, bien mieux me dit 'on par écrit que par la parole.
Pas facile de dire que je retrouve tout doucement le chemin de Dieu grâce à une fraternité qui n'est pas la mienne, et pourtant.
Je vis ce jour avec un être qui essaye de vivre et d'aimer comme Dieu la prescrit et j'en suis heureux, ma compagne Brigitte.
Je viens d'accepter cette femme comme un cadeau de Dieu. Très différent l'un de l'autre et pourtant si proche.
je viens de comprendre que cela est un cadeau de Dieu tout simplement en écrivant ce texte, au fur et à mesure que le clavier frappe ces mots, que de souffrances cacher derrière ces mots , souffrances a demi cachées non dites ,par orgueil, gêne ?, pudeur.
Plus facile de soulager, d'écouter la peine des autres ; bien dur que de ce soulager soit même, et pourtant, que d'amour dans cet espace de lourdes de chaleurs , d espérances ,de foi , mais aussi de souffrances.
A chaque fois que j'ai pus j'ai fuit, prenant le premier prétexte venu
Dieu m'a ramener a lui a chaque fois.
Facile de se dire que sous prétexte d'une autre fraternité, de biaiser, de quitter cette église,
A chaque fois j'ai était mis face a la souffrance de l'autre, des autres de leurs espérances,
De leur fois en Dieu ; en christ roi.
Je ne saurais jamais vénérer ou voir la vierge de votre façon, mais la n'est pas l'essentiel, me disais tu Philipe oh combien tu as raison.
Mon église est dans la rue, dans la foi de l'autre au service de l'autre.
J'ai trouvé les qualités et les défauts de l'homme, mais en eux j'ai retrouvé Dieu
A ma façon, comme je suis ? Ou comme j'avais oublié d'être.
Toujours en opposition me croyais je, pourtant Lionel mon frère tu m'as tiré les larmes des yeux lorsque que tu as cru que je te nier en tant qu'homme, il a bien longtemps que cette émotion a jaillis de mes yeux, je me suis cru blindé dans du béton, tu as fait exploser la première couche.
En tenant ta sono lors de ton chemin de croix j'ai cru te rendre service à toi et Gabrielle
Mais en fait je me suis rendu service a moi-même, n'avais je pas trouvé dans les précédant chemins de croix l'occasion de fuir oh que si, pourtant avec vous sans que vous en doutiez
j'ai fait mon propre chemin de croix, que Dieu vous bénissent tout deux je suis en paix.
Bien sur l'homme c'est révélé tel qui est, a lourdes ou ailleurs l'homme est l'homme personne n'est parfait, moi non plus mais cela n est pas l'essentiel.
Sacré Murielle.
Toi à ta façon tu as compris bien plus que d'autres, le royaume de Dieu,
Tes inquiétudes, tes chansons, ta gentillesse, ta façon d'être, tes peurs, ta foi m'a fait dire le notre père pour toi et cela en paix s'en être rejeter dans ma souffrance, la mort de ma sœur. En toi j'ai retrouvé les qualités de ma sœur tu es ma sœur.
Pour toi j'ai prié face à la grotte dans ta foi, pour Marie qui ne me parle pas, toi si Murielle
Pour toi pour ta joie, ta foi, ta façon d'être et j'en suis heureux de ta joie, de ta patience de moi.
Lucien
Avec toi en riants de nos souffrances nous avons appris que lorsque l'ont se croit en bas de l'échelle de la souffrance il y a encore en dessous de nous une échelle.
En t'offrant mon couteau que tu devras aiguiser chaque jours car il est d'un mauvais
Acier, tu m'as promis de te souvenir de moi, de notre partage, que la vie vaut d'être vécue pleinement, sereinement, que la vie domine que bien que dure il vaut mieux vivre cette vie.
L'homme est ainsi fait, même les plus durs pleurent.
Nous avons était surpris tout les deux de la connaissance de ta mère et oui j'avais entendue ces souffrances de toi, tes souffrances d'elle.
Tiens ta promesse mon frère dit lui que tu l'aime à chaque fois que tu aiguiseras ce couteau.
Tous les jours nous supporterons notre joug, notre fardeau jours après jours.
Lucianna
Tu m'interpelle engageant le dialogue par ces mots, seule assise sur un banc les larmes aux yeux. Je t'es vu me suivre du regard. M'observant donnant ma peine et recevant les peines des autres.
Tu me dis !
Toi tu me regarde ?
Bien sur ma sœur je te regarde comme un être vivant, un esprit vivant.
Non tu me regarde comme une femme
Je suis grosse, noire dans un pays qui n'es pas le mien. J'ai de la peine les gens sont parfois méchants. Et toi tu me regarde comme une personne normale. J'ai de la peine pour ces gens raciste, bête et méchants et ils ne me connaissent pas pourtant.
Je te dis
Moi aussi je suis gros dans une région inconnue de moi, dans un lieu de pensées qui n'est pas le mien.
J'entends de tes lèvres ces mots, serais tu capable de m'aimer ? Telle que je suis grosse ! .
Comment te prénommes-tu ?dis-je.
Je n'arrive pas à faire taire cette peine qui monte en moi.
Lucianna. Me réponds-tu.
Moi je me prénomme robert
Oui Lucianna, si le destin l'avais voulu. j'aurais pus t'aimer comme un homme se doit d'aimer une femme, mais j'ai ma Brigitte. Nous nous aimons, tu me questionne je te donne de ma souffrance tu me devine comme dans un livre ouvert et j'admets pour la première fois devant cette inconnue.
Brigitte, Dieu me la donnée.
Oui j'aurais pus t'aimer car je sais que les femmes fortes ont une tendresse énorme. Elle sourie pour la première fois, enfin et nous discutons.
Cœur immense dans un corps trop petit, non tu n'es pas trop forte, ton corps est bien trop petit pour contenir ta foi en l'homme et dieu.
Cœur immense dans un corps pas assez gros, tu pressens l'homme dans sa nature.
Et puis doucement tout doucement comme pour vérifier mes dires les éprouver tu me susurre.
J'ai fuis mon pays, mon mari ma forcée moi, mes deux filles et mon fils.
La, je vacille, la haine monte en moi.
En trente secondes tous s'écoule en moi, la rage me prend.
Que dire, que faire devant cette souffrance.
Dieu la foi l'espérance et tout le reste s'écroule.ma gorge se resserre et la je prends
Conscience des femmes martyrisées, battues, violées. Bien sur je milite pour les droits des
Femmes comme tout le monde, dans une idéologie en parlant, revendiquant, mais la face a
Face directement avec toi ma sœur je ne supporte pas, trop dur.
Je hais cet homme sans le Connaître, pour toi, pour toutes les femmes bafouées.
Toi tu me remercie pour ma peine et tout doucement tu me console tu me dis que tu lui
Pardonne, qu'il est bien plus malheureux que toi, que tu le plains lui ton bourreau.
Que dire ? Rien je te demande pardon pour lui, pardon pour tous ces hommes indignes.
Pour toi j'entends et je comprends ta façon d'être, de raisonner, de penser.
Cet homme qui ta meurtrie toi et tes enfants est bien plus malheureux que toi, il a pus un
Moment brisé ton corps et celui de tes trois enfants, il n'a pus brisé cet amour de l'autre.
Ne pleure pas sur ta couleur et tes origines, tu es d'une fraternité qui t'aime.
Présente en ce Lieu. Tout autour de toi.
Je me sens aussi seul que toi dans ce lieu qui m'est étranger, loin de ma communauté.
Devant tes dires je me sens humble je suis un negre blanc, je te le dis.
Toi tu me console, moi l'homme.
Le lendemain jour de ton départ, tu remarque mon bracelet Africain. A mon poignet droit
Je te l'offre tu me dis « depuis mon agression c'est la première fois que j'accepte
Quelque chose d'un homme ».
Oh Lucianna accepte je me tairais sur le reste, tout ne peut être dit.
A mon oreille tu chuchote merci robert, tu m'as fait du bien.
Je me souviendrais du negre Blanc, et dés que j'aurais ma maison tu viendras Brigitte et toi et je brulerais de l'encens.
Je mettrais du pain et du sel a l'entrée de ma maison, comme tu fais toi pour accueillir L'étranger de passage, la sœur, le frère que vous êtes.
Et en riant tu me dis pardonne a l'homme comme Dieu la fait, prie et continue d'aimer Brigitte, protège la. Elle t'aime très très fort je le ressens a l'année prochaine.
Edmond.
Me voila a la marche aux flambeaux, isoler du groupe avec bibie nous dépassons un vieil
Homme claudicant portant son texte d'une main sa bougie de l'autre son siège de camping autour du cou une vieille parka comme manteau.
Nous te dépassons bibie et moi, voyons ton désarrois, je viens vers toi naturellement, sans crainte te propose mon bras.
Moi qui chercher l'excuse pour me défiler me voila avec un inconnu lui tenant le bras.
Cinq cent mètres plus loin tu me demande « tu ne chante pas la gloire de la vierge ? »
Non cela n'est pas ma foi, « et bien tu me soutiens moi je chanterais pour toi ! » et te voila Edmond a quatre vingt trois ans augmentant le son de ta voix. Nous avons fait ensemble le circuit complet a la sortie de st pierre tu me remercie ! Non Edmond ! C'est moi qui te remercie. J'ai été au bout de la rencontre de l'autre. Sur ton chemin !
Tu dis c'est la dernière fois que je viens au pèlerinage, tu m'embrasse, échange nos bougies, que dire rien ! . Je suis cloué sur place.
La vielle dame
Toi ma Murielle face a la grotte tu as chuté, partie dans les nuages ton esprit, la maladie te reprend, nous nous inquiétons, les personnes qui sont la avec toi aussi.
Arrivent les secouristes et le brancard te voila porté avec amours par ces gens suivi du frère
Dominicain mineo, isolé du groupe celui partant a ta recherche.
Je vais vers tous les postes de secours a ta recherche traversant a plusieurs reprise ce groupe de pèlerins sur brancards et Chaise roulante, stoppé par une chaise roulante, une dame assise dessus me prend le bras et me dit
Quel espoir me reste t'il quelle espérance ?
Je viens d'enterrer mon mari et j ai perdu mes cinq enfants. J'ai 93 ans.
Oh !!Dame aux cheveux d'argent, tu me montre une photo, me dit que je lui ressemble.
Merci me dit 'elle.
Dans ma tête, je dis non, ma voix dit oui.
Priez pour moi dis je,
Je le ferais devant la grotte de suite répond t'elle.
Ne nous sommes nous pas frères et sœurs de cœur !
Pour vous je serais votre fils de cœur.
Voila mon Lourdes il vaut ce qu'il vaut ni plus ni moins. J'ai reçu énormément.
Je suis ce que je suis.
Dis ce que je fais .fais ce que je dis. Je ne peux tout écrire tout dire. À si.
Une pensée pour Coco brave gars. Tendre, pleurant à notre départ resté sur place pour son
Lourdes.
A tous.
A toi mon frère qui se reconnaitras nous avons un bout de chemin à faire ensemble.
Si tu le veux.
Si Dieu le veut
Rdessauvages©10.10.2006
Rien par la force
Me voici donc là-bas pour diverses raisons bonnes ou mauvaises suivant celui qui pose la question. Je biaise tout le temps.
Au fond de moi je connais la réponse.
Soit face a soit.
Oh je ne les crains pas.ils parlent de choses que je connais, que j'ai reçu ou enseigner.
L'amour, la charité, l'espérance, la tolérance, la liberté de culte, le don de soi, le partage
La différence, la foi. Avec eux je suis en paix.
Tout cela je connais, je le vis. Sauf que j'ai perdu l'espérance dans le Père.
Dieu.
Ah dieu voila ma souffrance.
Il m'est facile de part ma fraternité de me dire déiste. Bien commode la méconnaissance de l'autre pensée, pas pour moi, J'en joue. Je parle beaucoup ont vient de me le dire par deux fois. Une fois en riant l'autre avec étonnement ce neuf octobre 2006. Par deux fois je suis renvoyé sur un autre frère ! Aurait t'il plus de patience ? . J'ai dut en lasser plus d'un,
Peut être ?probablement ! Certainement ! Se connais t'on, difficile de le dire. Mais il est certain que jours après jours nous apprenons à nous connaître, par petit bouts.
Mais ce frère ne m écoute pas il m'entend, voila sa différence.
Grâce a lui j'ai pus faire un chemin de reconstruction qui n'est pas terminé, avec patience ce frère m'a entendu. Avec lui j'ai partagé le pain à la basilique, tenant ainsi une promesse faite à ce frère.
A lui en partageant mon hostie, j'ai pus lui dire je t'aime dieu des hommes.
Je t'aime mon frère.
A ce moment la je n'étais dans une église d'une religion ou d'une autre.
J'étais avec ce frère dans l'église de Dieu, la mienne, la notre, celle de l'homme, celle du fils
Il me reste à faire envers et probablement grâce lui l'accomplissement d'une autre promesse le temps venu, celui de la réconciliation. De la reconstruction spirituelle, humaine.
Mon cœur est explosé, brisé. Chamallo dans un bloc de béton.mon béton explose.
Je ne juge personne, je me livre simplement honnêtement comme je sais le faire, bien mieux me dit 'on par écrit que par la parole.
Pas facile de dire que je retrouve tout doucement le chemin de Dieu grâce à une fraternité qui n'est pas la mienne, et pourtant.
Je vis ce jour avec un être qui essaye de vivre et d'aimer comme Dieu la prescrit et j'en suis heureux, ma compagne Brigitte.
Je viens d'accepter cette femme comme un cadeau de Dieu. Très différent l'un de l'autre et pourtant si proche.
je viens de comprendre que cela est un cadeau de Dieu tout simplement en écrivant ce texte, au fur et à mesure que le clavier frappe ces mots, que de souffrances cacher derrière ces mots , souffrances a demi cachées non dites ,par orgueil, gêne ?, pudeur.
Plus facile de soulager, d'écouter la peine des autres ; bien dur que de ce soulager soit même, et pourtant, que d'amour dans cet espace de lourdes de chaleurs , d espérances ,de foi , mais aussi de souffrances.
A chaque fois que j'ai pus j'ai fuit, prenant le premier prétexte venu
Dieu m'a ramener a lui a chaque fois.
Facile de se dire que sous prétexte d'une autre fraternité, de biaiser, de quitter cette église,
A chaque fois j'ai était mis face a la souffrance de l'autre, des autres de leurs espérances,
De leur fois en Dieu ; en christ roi.
Je ne saurais jamais vénérer ou voir la vierge de votre façon, mais la n'est pas l'essentiel, me disais tu Philipe oh combien tu as raison.
Mon église est dans la rue, dans la foi de l'autre au service de l'autre.
J'ai trouvé les qualités et les défauts de l'homme, mais en eux j'ai retrouvé Dieu
A ma façon, comme je suis ? Ou comme j'avais oublié d'être.
Toujours en opposition me croyais je, pourtant Lionel mon frère tu m'as tiré les larmes des yeux lorsque que tu as cru que je te nier en tant qu'homme, il a bien longtemps que cette émotion a jaillis de mes yeux, je me suis cru blindé dans du béton, tu as fait exploser la première couche.
En tenant ta sono lors de ton chemin de croix j'ai cru te rendre service à toi et Gabrielle
Mais en fait je me suis rendu service a moi-même, n'avais je pas trouvé dans les précédant chemins de croix l'occasion de fuir oh que si, pourtant avec vous sans que vous en doutiez
j'ai fait mon propre chemin de croix, que Dieu vous bénissent tout deux je suis en paix.
Bien sur l'homme c'est révélé tel qui est, a lourdes ou ailleurs l'homme est l'homme personne n'est parfait, moi non plus mais cela n est pas l'essentiel.
Sacré Murielle.
Toi à ta façon tu as compris bien plus que d'autres, le royaume de Dieu,
Tes inquiétudes, tes chansons, ta gentillesse, ta façon d'être, tes peurs, ta foi m'a fait dire le notre père pour toi et cela en paix s'en être rejeter dans ma souffrance, la mort de ma sœur. En toi j'ai retrouvé les qualités de ma sœur tu es ma sœur.
Pour toi j'ai prié face à la grotte dans ta foi, pour Marie qui ne me parle pas, toi si Murielle
Pour toi pour ta joie, ta foi, ta façon d'être et j'en suis heureux de ta joie, de ta patience de moi.
Lucien
Avec toi en riants de nos souffrances nous avons appris que lorsque l'ont se croit en bas de l'échelle de la souffrance il y a encore en dessous de nous une échelle.
En t'offrant mon couteau que tu devras aiguiser chaque jours car il est d'un mauvais
Acier, tu m'as promis de te souvenir de moi, de notre partage, que la vie vaut d'être vécue pleinement, sereinement, que la vie domine que bien que dure il vaut mieux vivre cette vie.
L'homme est ainsi fait, même les plus durs pleurent.
Nous avons était surpris tout les deux de la connaissance de ta mère et oui j'avais entendue ces souffrances de toi, tes souffrances d'elle.
Tiens ta promesse mon frère dit lui que tu l'aime à chaque fois que tu aiguiseras ce couteau.
Tous les jours nous supporterons notre joug, notre fardeau jours après jours.
Lucianna
Tu m'interpelle engageant le dialogue par ces mots, seule assise sur un banc les larmes aux yeux. Je t'es vu me suivre du regard. M'observant donnant ma peine et recevant les peines des autres.
Tu me dis !
Toi tu me regarde ?
Bien sur ma sœur je te regarde comme un être vivant, un esprit vivant.
Non tu me regarde comme une femme
Je suis grosse, noire dans un pays qui n'es pas le mien. J'ai de la peine les gens sont parfois méchants. Et toi tu me regarde comme une personne normale. J'ai de la peine pour ces gens raciste, bête et méchants et ils ne me connaissent pas pourtant.
Je te dis
Moi aussi je suis gros dans une région inconnue de moi, dans un lieu de pensées qui n'est pas le mien.
J'entends de tes lèvres ces mots, serais tu capable de m'aimer ? Telle que je suis grosse ! .
Comment te prénommes-tu ?dis-je.
Je n'arrive pas à faire taire cette peine qui monte en moi.
Lucianna. Me réponds-tu.
Moi je me prénomme robert
Oui Lucianna, si le destin l'avais voulu. j'aurais pus t'aimer comme un homme se doit d'aimer une femme, mais j'ai ma Brigitte. Nous nous aimons, tu me questionne je te donne de ma souffrance tu me devine comme dans un livre ouvert et j'admets pour la première fois devant cette inconnue.
Brigitte, Dieu me la donnée.
Oui j'aurais pus t'aimer car je sais que les femmes fortes ont une tendresse énorme. Elle sourie pour la première fois, enfin et nous discutons.
Cœur immense dans un corps trop petit, non tu n'es pas trop forte, ton corps est bien trop petit pour contenir ta foi en l'homme et dieu.
Cœur immense dans un corps pas assez gros, tu pressens l'homme dans sa nature.
Et puis doucement tout doucement comme pour vérifier mes dires les éprouver tu me susurre.
J'ai fuis mon pays, mon mari ma forcée moi, mes deux filles et mon fils.
La, je vacille, la haine monte en moi.
En trente secondes tous s'écoule en moi, la rage me prend.
Que dire, que faire devant cette souffrance.
Dieu la foi l'espérance et tout le reste s'écroule.ma gorge se resserre et la je prends
Conscience des femmes martyrisées, battues, violées. Bien sur je milite pour les droits des
Femmes comme tout le monde, dans une idéologie en parlant, revendiquant, mais la face a
Face directement avec toi ma sœur je ne supporte pas, trop dur.
Je hais cet homme sans le Connaître, pour toi, pour toutes les femmes bafouées.
Toi tu me remercie pour ma peine et tout doucement tu me console tu me dis que tu lui
Pardonne, qu'il est bien plus malheureux que toi, que tu le plains lui ton bourreau.
Que dire ? Rien je te demande pardon pour lui, pardon pour tous ces hommes indignes.
Pour toi j'entends et je comprends ta façon d'être, de raisonner, de penser.
Cet homme qui ta meurtrie toi et tes enfants est bien plus malheureux que toi, il a pus un
Moment brisé ton corps et celui de tes trois enfants, il n'a pus brisé cet amour de l'autre.
Ne pleure pas sur ta couleur et tes origines, tu es d'une fraternité qui t'aime.
Présente en ce Lieu. Tout autour de toi.
Je me sens aussi seul que toi dans ce lieu qui m'est étranger, loin de ma communauté.
Devant tes dires je me sens humble je suis un negre blanc, je te le dis.
Toi tu me console, moi l'homme.
Le lendemain jour de ton départ, tu remarque mon bracelet Africain. A mon poignet droit
Je te l'offre tu me dis « depuis mon agression c'est la première fois que j'accepte
Quelque chose d'un homme ».
Oh Lucianna accepte je me tairais sur le reste, tout ne peut être dit.
A mon oreille tu chuchote merci robert, tu m'as fait du bien.
Je me souviendrais du negre Blanc, et dés que j'aurais ma maison tu viendras Brigitte et toi et je brulerais de l'encens.
Je mettrais du pain et du sel a l'entrée de ma maison, comme tu fais toi pour accueillir L'étranger de passage, la sœur, le frère que vous êtes.
Et en riant tu me dis pardonne a l'homme comme Dieu la fait, prie et continue d'aimer Brigitte, protège la. Elle t'aime très très fort je le ressens a l'année prochaine.
Edmond.
Me voila a la marche aux flambeaux, isoler du groupe avec bibie nous dépassons un vieil
Homme claudicant portant son texte d'une main sa bougie de l'autre son siège de camping autour du cou une vieille parka comme manteau.
Nous te dépassons bibie et moi, voyons ton désarrois, je viens vers toi naturellement, sans crainte te propose mon bras.
Moi qui chercher l'excuse pour me défiler me voila avec un inconnu lui tenant le bras.
Cinq cent mètres plus loin tu me demande « tu ne chante pas la gloire de la vierge ? »
Non cela n'est pas ma foi, « et bien tu me soutiens moi je chanterais pour toi ! » et te voila Edmond a quatre vingt trois ans augmentant le son de ta voix. Nous avons fait ensemble le circuit complet a la sortie de st pierre tu me remercie ! Non Edmond ! C'est moi qui te remercie. J'ai été au bout de la rencontre de l'autre. Sur ton chemin !
Tu dis c'est la dernière fois que je viens au pèlerinage, tu m'embrasse, échange nos bougies, que dire rien ! . Je suis cloué sur place.
La vielle dame
Toi ma Murielle face a la grotte tu as chuté, partie dans les nuages ton esprit, la maladie te reprend, nous nous inquiétons, les personnes qui sont la avec toi aussi.
Arrivent les secouristes et le brancard te voila porté avec amours par ces gens suivi du frère
Dominicain mineo, isolé du groupe celui partant a ta recherche.
Je vais vers tous les postes de secours a ta recherche traversant a plusieurs reprise ce groupe de pèlerins sur brancards et Chaise roulante, stoppé par une chaise roulante, une dame assise dessus me prend le bras et me dit
Quel espoir me reste t'il quelle espérance ?
Je viens d'enterrer mon mari et j ai perdu mes cinq enfants. J'ai 93 ans.
Oh !!Dame aux cheveux d'argent, tu me montre une photo, me dit que je lui ressemble.
Merci me dit 'elle.
Dans ma tête, je dis non, ma voix dit oui.
Priez pour moi dis je,
Je le ferais devant la grotte de suite répond t'elle.
Ne nous sommes nous pas frères et sœurs de cœur !
Pour vous je serais votre fils de cœur.
Voila mon Lourdes il vaut ce qu'il vaut ni plus ni moins. J'ai reçu énormément.
Je suis ce que je suis.
Dis ce que je fais .fais ce que je dis. Je ne peux tout écrire tout dire. À si.
Une pensée pour Coco brave gars. Tendre, pleurant à notre départ resté sur place pour son
Lourdes.
A tous.
A toi mon frère qui se reconnaitras nous avons un bout de chemin à faire ensemble.
Si tu le veux.
Si Dieu le veut
Rdessauvages©10.10.2006