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Il y a des matins, à peine réveillé
Ne sachant trop pourquoi mais je suis mal luné
Le cafard m'envahit, le destin m'exaspère
Je repense à ma vie et je me désespère
Mais vite je me dis : « il me faut réagir »
Je pense à mes enfants, les regarde grandir
Et la joie me revient, le bonheur est bien lÃ
Les rires d'un enfant, un vrai cadeau de roi
Il faut vivre l'instant comme étant le dernier
Le vivre pleinement et vraiment l'apprécier
Oublier le chagrin, retenir le meilleur
Telle est ma devise, laisser place au bonheur
Ne jamais se freiner et suivre son chemin
Avancer aujourd'hui sans penser à demain
Commentaires
Merci... C'est si bon ne pas se sentir "unique".
Amicalement.
Clo
De ce sonnet contemporain!
Voila ce qui m'émeut...par delà la forme.
Merci, Siorg pour ce fond poètique apprécié.
ANONA
Amicalement
Claire d'Orée
Nathalie Varda
Deux quatrains
Deux tercets
Et je suis d\'accord avec Sylphide na!
D\'ailleurs ce texte m\'a interpelé et est dans mes favoris depuis le début !
Une revisite technique serait vraiment génial si quelqu\'un souhaite s\'y exercer ?
Mais je suis aussi d\'accord sur la calification technique... Et je trouve que le site manque de techniciens.. Alors j\'espère que orbet tu nous feras part de ton expertise sur d\'autres textes plus techniques.
Les règle du sonnet sont clairement expliquées sur ce site: il suffit de cliquer sur "Thesaurus de A à Z :".
L\'important n\'est-il pas le texte et ce qui est dit. Nous les amateurs on écrit pour faire passer nos humeurs avant tout! La rigueur des vers, c\'est bien sans aucun doute, mais je privilégierai plutôt l\'orthographe, qui accroche l\'œil à la lecture. Bravo siorg, j\'aime ton sonnet! :cheer:
Au large ces bêtises. Voyons dans se poeme une generalisation du sonnet comme nous voyons dans cela:
Je pensais que jamais dans les branchages morts
Ne s\'éteindrait le soir en hiver cette lampe
Qui semblait allumée aussi dans le cœur noir
Et bousculé. J\'étais assis au bord du fleuve
imposant au silence un silence plus fort
Et dans l\'air en cristal son haleine de vase.
Mais pourquoi remuer de nouveau cette vase
Au fond de la mémoire où les souvenirs morts
Remontent, vieux noyés dont les dents serrent fort
Un secret misérable ? Ils flottent sous ma lampe
Un instant et s\'en vont au fil du même fleuve
En route maintenant vers l\'estuaire noir.
[...]
Une généralisation de la sextine. (Raymond queneau)
L\'importance est dans le contenu, la forme n\'est qu\'une idée... Je défend ce sonnet avec ardeur.
jee suis d\'accord que dans la règle classique, cela n\'est pas un sonnet, mais ce que j\'appelle être un canada dry... il ressemble à un sonnet mais n\'est pas un sonnet.
c\'est un vieux texte que j\'avais écrit sous forme d\'un sonnet... alors que je ne maitrisais pas encore le genre... bon, je sais, je ne maitrise pas encore...
mais j\'espère que vos sonnets vont venir enrichir ce site pour nous apporter d\'excellent exemple de poésie classique.
par contre, je pense que le mot prosodie ne s\'applique pas, dans le sens classique du terme, à la versification pais à la prose. pour la versification, on parle de métrique.
mais, je ne suis pas un expert en la matière... j\'essaie simplement de faire de mon mieux et de partager mon émotion...
le pique en poche
Au milieu de la foule il a l\'air innocent;
Son visage se veut agréable et céleste.
Le bras n\'est pas brutal, jamaisil ne moleste!
On le voit très gentil et l\'hiver dans le sang
Très calme près de vous, il n\'est pas menaçant
Gentilhomme approchant sa main légère et leste
De la veste et, soudain, doucement vous déleste
Du lourd porte-monnaie ainsi qu\'un commerçant
Son forfait accompli, de la foule, il s\'éloigne
De peur qu\'on ne le prenne et qu\'un passant témoigne!
Alors, qu\'en mouvement, il surprendrait l\'éclair
Vous voilà sans argent à cause d\'un Gavroche!
Et la prochaine fois vous aurez l\'oeil plus clair
Craignant de rencontrer l\'habile pique en poche
C\'est un sonnet mais, bien sûr, pour voir les différences il faut connaître les règles de la prosodie
N\'attendez à demain,
Cueillez dès aujourd\'hui,
Les roses de la Vie !
Ce poème est joliment écrit, même si je n\'en partage pas son idée principale qu\'est le \" fatalisme \"! bravo
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