Â
Mon cœur est aride
Sec de ses pulsions
Asséché de ses sentiments
Entreposé sur une vaste
Et étendue province de sable
Arrachant la peau des os
Et laissant couler un fluide vital
Sur sa surface, devenant moite de sens
Plus la canalisation s’étend
Et un canyon apparait
Vide de roches.
Aux étendues arides, un prince en quête
Le secret du repentir, un amour fugace
Brisé dans son éternité, une dette
Enfin satisfaite, ayant parcouru l’Atlas
Â
La rencontre d’un chevalier sans nom
Ereinté de ses innombrables batailles
Ne peut désormais trouver l’ultime pardon
Le soldat, meurtri, blessé d’une béante entaille
Â
Transporté par miracle, inconnu civilisation
Au pied des dunes, ce dresse l’incroyable cité
Babylone, se confronte les diverses traditions
Â
Aux odeurs parfumées, la vérité décelée
Au fin fond du cœur, l’arme déposé, apaisé
Un prince devenu roi, désormais consolé