Alexandrin

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Une ouverture saillante laisse deviner sa chair,
Vaste et claire. Des ombres se dessinent en son corps !
Chaste éclair : sa voix mauve et rauque change Son sort !
Démarche déroulante, la fente obscurcie Ses airs...

Ses mains - pattes de velours - cruelles sanguines
et ses yeux noirs - perces sang glamours - belle amante !   
La caresser à perdre haleine, elle ruisselante,
Plonger en son aine, en lui frôlant l'échine !

Une peau blanche, recouvrant ses muscles brillants,
Ondule sur ses hanches, chutes de musc vaillant !
Persane féline, sa voix mauve vibre Son  coeur...
Ronrons, câline, sa voix rauque vibre Son corps !

Hypnose sensuelle atterre le Chasseur endurcis...
S'il tire et rate, elle le dévorera sans mercis !
S'il tire touche sa rate, elle mourra en lui !
S'il laisse la belle panthère, elle fuira sans bruit...

 

A une inconnue

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GITAN

Il parcourt la terre, vers le soleil levant

Les pieds dans la poussière et guidé par le vent

Il est né voyageur, il détient des prières

Qu'il porte dans le sang, qu'il donne à ses enfants.

Il a levé les poings depuis des millénaires

Pour dire je suis là, je réclame le droit,

De vivre à ma manière, différentes nos lois,

Qui méprisées de vous, me déclare hors-la-loi.

Il est né de ce vaste océan qu'est la terre,

Entre le ciel et lui il y a peu de mystère.

C'est le peuple du sang, c'est celui des gitans.

Qui s'en va libre et fier, vers son destin troublant

C'est gravé dans la terre, écrit au firmament,

Aucun de ses enfants ne peut mourir vraiment.

Si le temps vous entraîne, si la nuit vous emmène,

Quelque chose de réèl restera là quand même.

Dernier des survivants qui a fait notre histoire,

Nomade vous étiez lui n'a pas oublié.

Depuis la nuit des temps présent en sa mémoire,

Un goût de liberté ne l'a jamais quitté.

Il garde dans son coeur, la gloire et la grandeur

De n'avoir rien donné,

De son sang de ses peines, de sa peur de sa gêne,

A l'hostile étranger, pas même l'humilité.

Il est né d'un pays qui n'a pas de frontière,

C'est le peuple du sang, c'est celui des gitans.

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Le printemps a cassé légèrement la coquille,

Dans laquelle je m'étais doucement enfermée;

Aujourd'hui c'est l'été et c'est d'un pied léger

Que je m'en vais fouler la vie et mes désirs;

J'ai rencontré l'amour aux portes du printemps

J'ai découvert l'amour aux portes de l'été.

Comme la fleur sauvage qui renait de ses cendres

J'ai donné à ma vie des couleurs très étranges;

Cassandre avait du rouge, moi j'ai volé la gamme,

Epanouie mes pétales, je me suis faîte femme.

Comme un preux chevalier, tu as pris mes quinze ans,

Comme une femme enfant je t'offre mes trente ans;

Quand la pluie tombera sous ce soleil ardent,

l'arc en ciel viendra pour éblouir le temps;

Si ça dure toujours aux portes de l'hiver,

C'est qu'un morceau d'été se sera échappé.

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Si de mes blancs atours, ma grâce vous séduit,
Vous n'avez point d'amour, point de loyaux desseins,
Car seulement un jour à contempler mon teint,
Vous suffit en un tour à dédaigner ma vie.

O ! Terre ma prison mon unique patrie,
Que n'as-tu délaissé un si piètre destin,
Qui me convie sans cesse à leur moindre festin,
Tandis que las ! Soudain, me jettent son souci.

O ! Cieux éblouissants, beauté inégalable,
Je veux en ton couvent devenir impalpable,
Et glisser en l'espace à l'abri de tes flancs.

Mais dans la nuit qui passe , quand ton corps se fait bleu,
Et que le mien se glace, je perçois peu à peu.
Tandis que je trépasse, tes yeux tous larmoyants

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Femme au papillon 

J '   A I M E R A I S 

 

J'aimerais retrouver dans le ciel de tes yeux

La clarté de la nuit au-dessus de la ville :

Les étoiles des rues en des jeux merveilleux

Refléteraient leurs feux jusqu'au bout de tes cils !

 

J'aimerais de nouveau t'embrasser  dans le cou,

Découvrir ton oreille en mordiller le lobe ;

Poser mes mains sur toi, te caressant partout

Et d'une main fébrile dégrafer ta robe !

 

J'aimerais t'enlacer une nouvelle fois ;

Frissonner de plaisir en sentant ta peau nue,

Respirer le parfum de tes cheveux de soie

Et m'enivrer de toi comme si j'avais bu !

 

J'aimerais comme avant te couvrir de baisers

Et comme un papillon te butiner partout :

Virevolter sur toi, sur tes lèvres rosées,

Sur tes mains, sur tes seins jusqu'aux endroits tabous !

 

J'aimerais doucement te coucher sur le lit,

Regarder tendrement tes paupières faiblir ;

Tout contre toi passer une nouvelle nuit

Et ne pas fermer l'œil pour te revoir dormir ! 

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...