Alexandrin

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L'oreille est attentive, le dialogue se crée

Comme le chant d'un oiseau, au printemps, vif et gai ;

Le sourire est complice, la confiance s'éveille

Comme une primevère sous le premier soleil.

 

Le regard est profond, un nouveau jour se lève

Comme le bourgeon éclôt lorsque monte la sève ;

Le coeur s'épanouit quand il a une ami

Comme un feu d'artifice au milieu de la nuit.

 

Une lumière brille dans ce grand firmament,

L'homme suit son chemin mais reste confident,

Rare instant de bonheur, de clarté et d'espoir.

 

Le silence c'est l'oubli, la tristesse du soir.

Joyau pur et précieux, symbole d'éternité,

La perle de la vie se nomme "l'amitié".

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"Marquise, si mon visage, a quelques traits un peu vieux
Souvenez-vous qu'à mon âge, vous ne vaudrez guère mieux"

Corneille avait raison

Corneille avait raison, n’en déplaise à Marquise
De qui, pour les beaux yeux, il se serait damné
Car le cours des planètes et le joug des années
Fanent les jolies fleurs qui un jour furent exquises……

Corneille avait raison car il savait le bougre
Que le temps passe vite et qu’il n’est pas clément
Pour les beautés qui furent un jour au firmament…
A ce triste constat il faut bien se résoudre…

Corneille avait raison, n’est-ce pas mon miroir ?
Puisque s’est envolé mon teint de jouvencelle
Tu ne me diras plus que je suis la plus belle …
Le soleil s’est couché, voici déjà le soir…

Corneille avait raison, mais dans mon jeune temps
Un peu comme Thérèze et sa fraîcheur de rose
Je raillais le poète et ses pensées morose
En écoutant Brassens chanter mes vingt-six ans…

Corneille avait raison, comme ce bon Ronsard
Qui aimait emmener au jardin sa mignonne
Avant que les rosiers se meurent en automne
Pour pouvoir les humer avant qu’il soit trop tard…

Corneille avait raison, n’en déplaise à Marquise
De qui, pour les beaux yeux, il se serait damné
Car le cours des planètes et celui des années
Fanent les jolies fleurs qui un jour furent exquises…

Julie

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Comme autant de vertues portées en idéal
Dans le caché des fleurs, là d'où les couleurs changent
Au point de protéger les plus petits du mal
Sans que cela ne nuise aux possibles vendanges,
 
Nous, les Elémentaux dont vous ignorez tout,
Même nos impressions jusqu'en vos existences
Celles que repoussent le serpent, les jaloux,
L'inutile ou l'abstrait contraire à l'évidence,
 
Nous oeuvrons pour la terre et les anges, l'amour,
Réalités d'un monde encor vivant des fées
Qui s'attriste déjà du noir futur qui court
Sur vos nombrils perdus à vénérer l'apnée...
 
L'uniforme extérieur en revers porte un Dieu
Si fragile en ces temps forts de technologie,
Celle dont l'on ignore encor tout de son feu
Happés par un vent fou qui veut presser nos vies.
 
Revenez à la Source, écoutez le petit
Qui transmet le courage à vos coeurs, à vos âmes,
Prenez soin de ce frère, pour tou, en vous qui lui
Et sans doute, un beau jour, vous sauverez la flamme !
 
 
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Bien du temps a passé

Bien du temps a passé, pourtant rien n'a changé
Sur cette jolie plage abritée par les dunes...
Il me semble y revoir nos deux corps allongés
Et tes mains affamées caressant ma peau brune...

Bien du temps a passé, mais la mer est la même
Celle qui ondoyait sous ses reflets d'azur
Quand les vagues venaient écouter nos "je t'aime"
Et que je me noyais dans ton regard si pur...

Bien du temps a passé, ponctué d'arcs-en-ciel
Et les embruns sont là, promenés par la brise
Comme quand nos baisers avaient un goût de sel
Prémices des douceurs que l'on trouvait exquises...

Bien du temps a passé, tout est resté pareil
Et la mer sur le sable efface les empreintes...
Mais mon corps, un peu las, doré par le soleil
Ne connait plus l'émoi de nos folles étreintes...

Bien du temps a passé, un jour tu m'as quittée
Puis la faucheuse a su t'enfermer dans sa cage
Et moi je continue à venir chaque été,
Des rides au coin des yeux, pleurer sur cette plage

Julie

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Les portes claquent, craquent, les tambours martèlent,
La machine m'embarque, dans sa valse mortelle !
Le moteur en armes, arrachent sa tonne de ferrailles,
Odieux vacarme : décroche au corps mes entrailles !

Le ciel opaque, bleuâtre dans sa brume qui le blême,
L'herbe en vrac, verdâtre dans son vent qui l'essaime !
La gare complice s'efface en silence, je la hais !
En supplice, je passe, en souffrance, je me tais...

La loco ronronne, les vrombissements s'estompent;
Les wagons bourdonnent, lancinants soupirs de fonte,
Enragée de nuire, son âme esseulée larmoie.
Larmes de cuir : le siège me regarde et s'apitoie...

Une semaine sans or : mélancoliques torpeurs,
Et sans ton regard Trésor : ma force s'évapore...
Une semaine pour te manquer, une vie pour t'oublier,
Las, le train s'est flanqué : mon coeur a déraillé...
  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...