JE JOUE A LA MARELLE
Abrégé d’UniversÂ
Je joue à la marelle, à cloche-pied j'avance, titubante mais guidée,vers le septentrion.Â
Une fenêtre s'ouvre,une marche se dérobe,cent huit pas me regardent, la fumée a du bon.Â
Je suis un Apprenti, heureux des moindres sons qui s'offrent à ma vue.Â
Emergeant peu à peu,les limbes ont dessiné, un Temple décoré.Â
J'ai perdu un manteau,sous un maillet battant, où la rugosité n'est plus que nostalgie.Â
Je suis un clou femelle,aspirant à la forge,au front duquel viendra l'Oeil de la Connaissance.Â
De ce lopin de terre,je suis page à écrire,d'un seul original.Â
J'y inscrirai ma taille,enchâssant dans la forme,la gloire de l'Architecte.Â
Mon chant sera sourdine, mon cÅ“ur en mouvement, apaisera les rythmes, dira l'astre solaire.Â
Demain l'aurore viendra, avec plus de lumière ; je donnerai la main,et derrière et devant.Â
La passion finira par mieux se consoler,elle perdra sa vigueur.Â
De ses gants blancs vêtues, les deux mains se reposent, douce est leur délivrance.Â
La Loge organisée, a le carré pour base ; le Triangle sa visée, qui bat à l'intérieur.Â
Le silence est sourire, dont le frein a usé, par grande vigilance, les manques de vertus.Â
Je suis un Apprenti,qui gomme ses métaux,à l'ombre des colonnes.Â
Je suis cet apprenti,soucieux de rectifier, SA PIERRE en SON CHEMIN.Â
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