Vraiment pas dans la liste
LE CHEF
- Détails
- Écrit par lonesomemao
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Vraiment pas dans la liste
- Affichages : 1250
Â
LE CHEF
Â
Je suis le chef
Fier d’être un chef authentique et vrai
Â
Silence, c’est un ordre et écoutez-moi
Â
Commander, j’aime ça
Car ça fait de moi un personnage important
Â
J’agis et selon certains esprits mal placés
Je sévis
A la tête d’un pays
D’une multinationale
D’un bureau
Ou tout simplement d’un atelier
Â
Mon dieu, c’est le pouvoir
Mon royaume est la hiérarchie
Â
Mais je vais devoir m’exiler
Pour fuir vers une zone sécurisée
Où on continuera à m’appeler chef
Â
Car depuis toujours , je lutte
Et mon ennemie implacable
Â
Je ne vous la présente pas
Â
Il s’agit de la maudite et illusoire démocratie
Â
dimanche 15 novembre 2009
Â
Â
Â
Ce jour là ...
- Détails
- Écrit par Shems
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Vraiment pas dans la liste
- Affichages : 4003
Â
Le Soleil s'est obscurcit
Les Étoiles tombent
Les Montagnes ébranlées s'effritent
Les nourrissons abandonnés
Les arbres se recroquevillent
Les Fruits pourrissent
La terre s'appauvrit
L'Eau s'enflamme
Les Océans s'assombrissent et leur fruits mutent
Le Feu vacillant se fige
Et son souffle frôle les oreilles
Les Volcans rugissent et s'éveillent
Les Vents ne chuchotent plus mais hurlent
Le Ciel se fissure et dévoile la pénombre des étoiles
La Fumée opaque sans feu étouffe les oiseaux d'aciers et crache une pluie de têtes effarées visages crispés et membres déchiquetés
Les Icebergs se retournent
Les continents s'assemblent
Humanisation de l'humanité
Le Temps s'accélère
L'année est mois mois est semaine semaine est jour jour est heure et heure volatilisée
La cacophonie des cris des pleurs des explosions des effusions des fracas est absorbée étouffée par l'abominable battement incessant du cœur par le bourdonnement de la circulation insupportable du sang encore contenu dans la carcasse d'os viandes peau
Les survivants expectorent d'étranges mots comme les balbutiements des muets trop bavards
Les mâchoires sans dents avalent les mots et ne laissent que des coquilles de phonèmes vides de sens
Les peuples sur un unique navire se jugulent
Les animaux jouent à l'humain
Les éléphants étranglent les girafes
Les lapins sont sadomasochistes
Les juments se cognent contre leurs enclos et vident leur ventres gonflés de vie
Les dauphins forniquent
Les hyènes règnent
Les vautours et les aigles comme les autruches enfoncent le haut de leurs carcasses dans les cendres les décombres d'une terre brulante encore fumante
Les fusées dans leur silos observent avec envie et haine ceux qu'elles étaient censées protéger s'emparer de leur rôles destructeur
Les toits le roc les falaises les églises les usines les magasins les monuments de béton d'or de bronze la télévision les maisons sifflent par le souffle des fusées et font de cette zizanie une musique perçant les oreilles des morts
Le dernier souffle long et lent et si profond qu'il inspire jusque dans l'acide de l'estomac et jusqu'au sexe enflé victime de ses propres pulsions d'une humanité amnésique
Â
La Terre gémit et le ciel rugit !
La Terre gémit et le ciel rugit !
La Terre gémit son dernier gémissement et le ciel rugit et dévoile son Secret !
Â
Te souviens tu du jour de ta naissance ? T'en souviens tu ?
Barque de liberté est l'innocence de l'enfance
Lumière de la raison est l'immortelle conscience
Clé de la sur-vie est le souvenir de la naissance
EVASION
- Détails
- Écrit par pytchak
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Vraiment pas dans la liste
- Affichages : 1544
EVASION
Caché au fond de ses yeux délavés
Son navire poussé par les alizés
A disparu dans le brouillard du port
Peu à peu, à chaque virement de bord.
Sous les embruns, ses mains caressant l’eau,
Heureux, il vogue sur son joli bateau
Chaque mille l’éloigne de son triste sort,
Bercé par la brise, le soir il s’endort.
Cheveux emmêlés par le souffle du vent,
Il abandonne sa pauvre vie hors du temps
Et oublieux de son passé si lourd
Aux chants des sirènes, il ne reste pas sourd.
De ses yeux usés, il scrute l’horizon
Iles paradisiaques, loin de sa prison,
Il rêve chaque soir à d’éternels amours,
Bien loin des sinistres barreaux, pour toujours.
IN VITRO
- Détails
- Écrit par Siorg
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Vraiment pas dans la liste
- Affichages : 1746
Â
Attendre patiemment que l'instant arrive
Chacun de nous connaît la directive
Mais attendre quoi ? Nul ici ne le sait
Ce tunnel qui nous attend personne n'y a jamais mis les pieds
Tout ce que chacun sait, c'est que personne n'en ai revenu
Est-ce parce qu'il ne voulait… ou ne pouvait plus?
Est-ce la mort ou la vie qui là -bas nous attend ?
Où est-ce tout simplement le néant ?
Attendre patiemment et être toujours prêt
Mais prêt à quoi ? Nul ici n’en a la moindre idée
Comme savoir que faire le jour tant attendu
Aucun de nous n'en a le plus petit aperçu
Quand soudain, ne sachant trop comment,
Ce lieu chaud devenant trop étroit
Une même décision au même moment
Il nous fallait vite changer d'endroit.
Attendre patiemment, n'est plus à l'ordre du jour
Maintenant il nous faut quitter ce four
Mais ce tunnel qui semple prêt à nous accueillir
Résiste encore un peu à vraiment s'ouvrir
Je ne sais pas ou notre folle course nous conduira
D’ailleurs personne ici ne peut dire si quelque part on va
Bien sur on s'interroge, on pose des hypothèses
Certaine sont surréaliste et d'autre vraiment niaise
Attendre encore mais ne plus être passif
Il faut réussir à sortir et se diriger vers ce récif
Que nul ne connaît, existe-t-il vraiment ?
Certains pensent qu'ils vont trouver en sortant
Une main diabolique qui signera leur mort
Et pourtant pour partir redouble d'effort
Non pas qu'ils soient pressé d'être dehors
Mais comme nous tous ils sont résignés à leur sort
Attendre toujours mais l'instant approche
Sans comprendre aller droit vers cette roche
Est-elle vraiment le but de notre voyage
D’où vient donc ce mystérieux présage ?
Un bon nombre d'entre nous sont enchantés
Car pour eux de l'autre coté nous attend un palais
Mais éphémère lieu qui nous rejette ou nous ouvre la voie
Ne sera pour nous qu'un tombeau de roi
Attendre enfin pour connaître la fin de l'histoire
Sans amertume quitter ce lieu trop noir
Pour trouver la lumière ou un lieu plus sombre
Comment savoir si nous ne cherchons pas une ombre
Certain l'affirme, c'est écrit dans les annales
Il n'y a rien au bout de cet étroit canal
Tout ce chemin pour arriver à une impasse
Il parait qu'au bout rien vraiment ne s'y passe
Attendre ! C’est fini, nous voilà parti
Un rapide voyage, prés de l'îlot nous voici
Il parait que souvent on ne le trouve pas…
Mais nous, nous l'avons trouvé, il est bien lÃ
Une danse frénétique, je ne sais pourquoi, s'empare de nous
L’accoster est le but que doit réussir l'un de nous
Ne sachant pourquoi je m'approche pour de bon
Il me gobe, je suis le vainqueur ... je suis un GARCON
Â
Â
Nostalgie
- Détails
- Écrit par sylphide
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Vraiment pas dans la liste
- Affichages : 3316
Â
Â
Â
Je suis revenue par un jour sombre de novembre
Près de ma maison à la barrière brinquebalante
Je suis émue, tremblant de tous mes membres
De revoir ce lieu où jadis la vie fut si plaisante
Je reste debout devant ce portail désormais clos
La maison est seule au beau milieu de cet enclos
Â
Ce qui fut le jardin que mon père aimait tant
Il en reste une friche parsemée d’herbes folles
Où est-il ce potager qui s’éveillait dès le printemps
Plus rien de la vie d’autrefois, le présent me désole
Les superbes rosiers sont devenus des ronces
Je voudrais cueillir la dernière rose mais je renonce
Â
Il est encore là le fier prunier près du vieux poulailler
Que de tartes juteuses et de confitures il nous fit cadeau
Avec ses fruits dorés nous nous sommes bien barbouillés
Il m’en reste aujourd’hui un des souvenirs les plus beaux
Le gigantesque cerisier est à présent envahi par le lierre
Près du grand bac, je distingue à peine le banc de pierre
Â
Le puits a toujours son seau de bois posé sur la margelle
La chaine a quelque peu rouillé et les briques sont disjointes
Une brouette sans roue y est adossée, celle de tante Angèle
Son souvenir me revient, son absence me désappointe
Mon regard se pose à nouveau sur la maison dévastée
La cheminée ne fume plus alors qu’elle brulait hiver -été
Â
Le chemin de pierres qui serpentait jusqu’à la porte
Est tout recouvert de mousse et a presque disparu
L’image devant mes yeux embués est une nature morte
Et je me demande aujourd’hui pourquoi je suis revenue
Il ne reste rien de ce lieu de vie de famille d’autrefois
Mais en pensée je sais que j’y reviendrai quelquefois
Â
12/11/2009
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Page 26 sur 113
-
Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...