Si j’osais... Si seulement j’osais...
Je vous raconterais la façon dont votre ombre
Se glisse certains soirs, chez moi, dans la pénombre
Pour matérialiser mes rêves les plus fous
Défiant la bienséance, transgressant mes tabous ;
Le frôlement de vos mains, que j’imagine si douces
Qui m’attirent contre vous sans que je les repousse ;
Comment mon subconscient dessine votre image
Et bouscule ma vie, si rangée et si sage ;
Mes doigts sur votre nuque, qui plongent dans vos cheveux
Sentant que vos désirs se font plus impérieux ;
La façon dont vos lèvres embrasent tous mes sens,
Vos caresses qui me donnent cette étrange souffrance.
Je vous dirai ce feu qui consume nos corps
Dans la danse sensuelle que l’on invente alors...
Si j’osais... Si seulement j’osais...
Mais... Le temps passe, et l’aube se lève, déjà...
Rassurez-moi : je n’ai rien dit n’est-ce pas ?
Tenons-nous en aux convenances voulez-vous ?
Je vous souhaite le bonjour... Dîtes... Me permettez-vous ?
Ce soir... Laissez sortir votre ombre !
© Claudie Becques
Commentaires
Tu as raison il faut vivre ses rêves... Mais pas tous quand même !
Ah ces insomnies ! Où m'entraînent-elles !
Se bousculant dans la pénombre
Je n'en compte plus le nombre
Affolé par cette cohorte
Subrepticement je me glisse sous la porte......
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