Bien sûr la vie m’entraîne
Sur ses chemins tordus,
J’avance et me démène
Dans sa course éperdue…
Mais c’est toujours vers toi
Que mon cœur me ramène,
Pour te confier mes joies,
Faire éponger mes peines.
Â
Le temps perd son pouvoir
Face à tant de tendresse :
Mon âme a la mémoire
De ta voix, ta caresse…
L’espace d’un instant
Je ne suis plus adulte,
Mais juste ton enfant,
Et j’oublie le tumulte.
Â
Je dépose à tes pieds
Le fardeau qui me pèse,
Tu le prends volontiers,
Allégeant mon malaise.
Au soleil de tes yeux,
La vie redevient belle,
Réchauffée, je vais mieux,
Repars à tire-d’aile.
Â
Maman, pardonne-moi
Les longs jours de silence,
Car tout au fond de moi,
Même aux instants d’absence,
Le fil de notre amour
Tisse nos existences,
Et nous unit toujours
En toutes circonstances.
Â
Â
Claudie Becques (23/05/2012)