Quand l'hiver s'évapore aux rayons du printemps,
Il flotte sur les jours un doux parfum de vie.
Eclosent dans les cœurs les bourgeons de l'envie,
L'espoir remonte enfin la pendule du temps.
Les arbres et les toits se font soudain chantants,
De notre âme s'enfuit toute mélancolie
Pour vivre intensément une douce folie,
Qui hibernait en nous depuis bien trop longtemps.
On délaisse au placard sa mine renfrognée,
On accorde à son corps une attention soignée,
On s'aère l'esprit et vire le cafard.
On rêve d'avancer et de plaisir fugace,
De poser ses soucis, faire preuve d'audace,
En offrant au soleil son pauvre teint blafard.
© Claudie Becques (22/02/09)
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Commentaires
Merci Sylphide pour ce gentil commentaire.
Un régal tant sur la forme que sur le fond, hormis quelques ponctuations manquantes.
Félicitations, Clo, pour ce bel écrit!
ANONA
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