Amour
Qu'à cela ne tienne
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- Écrit par erik-barussaud
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Une terrasse de restaurant au bout des dunes
Où l’on devine chanter la lune.
Les vents transportent notre joie de vivre ;
Un verre de Muscadet nous enivre.
Au loin les îles nous sourient
Quand de pâles yeux nous envient.
Les feux de camp sont ranimés ;
C’est certain, ils ont toujours existé.
Une pluie marine ondule tes cheveux
Que je caresse de mes yeux.
Ta beauté rieuse de nos premiers jours
Revient comme les rimes d’un chant d’amour.
Il nous en aura fallu du temps pour que l’on comprenne…
Qu’à cela ne tienne.
Un courant d’air un peu vicieux
Nous rapproche et c’est tant mieux.
Pouvoir enfin se retrouver ;
Ça faisait longtemps qu’on attendait.
Alors nous reparlerons d’amour,
Nous jurerons que nous ferons nos jours.
Pari est pris de tout reconstruire
Pour finir en paix notre avenir.
Il nous en aura fallu du temps pour que l’on comprenne…
Qu’à cela ne tienne.
Nous aurons l'éternité, quoi qu'il advienne.
Éternel éphémère
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- Écrit par erik-barussaud
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Ma bicyclette tentait de suivre la sienne,
Enivrée par je ne sais encore quelles fragrances.
Le soleil disparaissait derrière d'épais troènes,
Laissant place aux sombres émois de l'adolescence.
Je la revois, insouciante comme lors d'un premier bonheur,
Dévalant cette descente aux goudrons fondus.
Sa robe légère offrait aux vents inquisiteurs
Ses plis, ses dentelles, ses fruits ambigus.
À son passage, maïs, tournesols et buis se courbaient.
Dragueurs, les oiseaux l'honoraient de leurs chants.
Quand de rage, mûres et fraises sauvages rougissaient,
Devant tant d'éclats de bonheurs insolents.
Sa beauté n’avait d’égal que le malheur d’aimer.
Ses parfums étaient reflets de conquêtes.
Et son âme vagabonde, ineffable à jamais,
Tuait les perles des voûtes célestes.
Son rire terrible inondait la campagne,
Me laissant doutes et désarroi.
Comme lorsque regrets et nostalgie vous gagnent,
Juste avant que l'année scolaire ne reprenne ses droits.
Premiers frissons pour un presque demi homme,
Qui, malheureux, se rappellera dans bien longtemps,
Combien l'amour choisit ses bêtes de somme,
Préparant ainsi les piètres prétendants.
Je ne l’ai pas embrassée,
Pourtant je l’ai aimée.
Éphémère, l'amour d'une fin d'été.
Éternel, le souvenir qu'il va graver.
à O. de Th. - 2991
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- Écrit par Justine Desade
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A toi, mon beau chevalier
Qui disait pour toujours m'aimer.
A toi, je me suis donnée toute entière
Et tu me demandas d'être ta Première.
Pourtant je n'étais qu'une gueuse.
Je me souviens de nos étreintes ardentes
malgré tes mains parfois hésistantes.
De mes mains je t'ai caressé,
De ma bouche je t'ai embrassé
Et de moi tu en redemandais.
Je devîns alors ta servante.
Puisque je n'étais qu'une gueuse.
Puis un jour, ta flamme s'en est éteinte.
Ta trahison devînt le fruit de ma complainte.
L'église de mon coeur sonna le glas,
Tel tu étais venu, tel tu t'en allas.
Justine
L'adieu au papillon.
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- Écrit par hermitt
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A la mémoire de nos ans,
Qui deviennent des heures,
Et en l’honneur du temps,
Leur offrant la, cette faveur ;
Aux sourires des instants,
Figeant la pendule du bonheur,
Et aux flots salés des amants,
Qui en relancent le moteur ;
Qui a plus de raisons de vivre
Que la chose qui s’éteint,
Et qui donc reste plus libre
Que le rêveur aux espoirs vains.
A l’élixir des discrets songes
Distillat bleu de mélancolie
Qui éreinte, teinte et ronge
Ceux qui s’enivrent à sa lie ;
A l’excellence des rouages
Des serrures de leurs esprits
Gardant, jalouses, en cage
Leurs plus secrètes rêveries.
Qui a plus de raisons d’aimer
Que la chose que tout quitte
Qui donc désir plus un foyer
Que celui que rien n’abrite
A la fleur bleutée des âmes
Dont le silence demande pardon
D’en avoir perdu le sésame
Et de leurs cœurs la direction.
Aux murmurés épithalames
Ne parlant que d’une saison
Ne parlant que d’une seule femme
Et du printemps de la déraison.
Qui a plus de raison de pleurer
Que le dépourvu de larmes
Qui donc cherche plus la paix
Que celui n’ayant pas d’arme.
A nos pâles faiblesses,
A l’ignorance que l’on sème
Au silence des détresses
Et son mutisme anathème.
A cette antique sagesse
Professant le carpe diem
Aux tristes qui délaissent
L’espoir de dire je t’aime.
Qui a plus de raisons de vivre
Que la chose qui prend fin
Et qui donc reste plus libre
Que celui qui n’attend rien
A toi mon bois, ma flamme
Carbonisant ma déréliction
A toi fertilisant de mon âme
Ces quelques mots et sons.
Tes graines, ma belle dame
Se cultivent en mes sillons
Puis-je en faire le dictame
Apaisant l’adieu au papillon.
a C.R
de battre mon coeur s'est arreté
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- Écrit par Cora
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De battre mon cœur s'est arrêté
Le temps d'un instant il cala
Cette merveilleuse agonie
Jamais je ne la stopperais
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...