Amour

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Nos regards se sont croisés,
Et tout mon coeur tu as désarmé.
Par nos premières paroles échangées,
Je me sentais comme possédée.
Aux prises avec une excitation inexplorée,
Et absorbée par une douce légèreté,
Ma garde tu avais amadoué.
Ligne de conduite non respectée,
Le plaisir charnel j'allais accepter.
Esprit conditionné par un baiser sucré,
Dans ce lieu obscur nous nous sommes retrouvés.
Réveiller un à un nos désirs refoulés,
Partage de nos deux corps enlacés,
Je succombais à ce moment de volupté.
Réveil de ma raison emprisonnée..
Que resterait-t-il de ces effluves édulcorées?
Ma crainte tu as délicatement effacé,
Etalons insatiable, infatigable et enjoué,
Me voilà à nouveau emportée dans une étourdissante chevauché.
A cet instant nos deux âmes nous ont murmuré,
Que ce tourbillon d'amour ne serait pas le dernier,
Et que nos vies nous venions de sceller pour l'éternité..


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il y avait cet endroit, connu de toi
ou voletait la parfum de tes jours ordinaires
il y avait, mes yeux devant les tiens
et nos envies, résonnantes dans notre univers

il y eu le jour, les sourires, le silences
les regards croisés murmurants "tu es la"
il y eu le jour, de mots, de connivences
les heures bénies des "je reviendrai pour toi"

ce n'était pas un rêve, oui je te respirais
la ou les murs te contemplaient toujours
ce n'était pas un mirage tu me regardais
et tu souriais... jusqu'au sommeil du jour

il y eu la nuit, sous tes draps, avec ta respiration
la mienne calquée dessus, comme un chant unique
il y eu la nuit, et des envies a en perdre la raison
qui peu a peu prirent vie, en nos délires fantastiques

il y eu de l'amour a en rendre jaloux les anges
de nos visages face a face, a nos mains qui se touchent
de nos propres ailes nous hissant de notre fange
et nous avons fait renaître l'arbre a partir de la souche

il y eu cette nuit, ou a succombé notre amour
ou nous ne fumes qu'un, poussières et galaxies
il y eu cette nuit, ou plus rien n'existait autour
ou tout était si évident... c'était enfin la vie

et depuis, si tu savais comme j'aime t'aimer encore
et combien j'aime retourner a ses heures de miel
il y eu ce jour, pour toujours gravé dans nos décors
et cette nuit ou nous fumes étoile dans notre ciel

il restera dans cet endroit, un petit bout de nous
en une seule fois, nous  y avons mis tant et tant,
et nos deux corps enlacés, dans nos bras si doux
a tout jamais, nous nous sommes aimé simplement.

je porte les traces de nos caresses désespérément naturelles
je connais grâce a toi, les chemins que l'on ne peux nommer
je conserve ces traces, comme tant de vérités universelles
et te je rends grâce, a toi, mon seul divin, ma foi, ma paix...

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Te souviens tu quand on s'est rencontré

Te souviens tu quand tu m'as dit je t'aime

Te souviens tu quand quand je t'ai dit je t'aime

Pour la première fois

Te souviens tu?

Ce soir là il faisait froid

Nous nous sommes enlacés

Nous nous sommes embrassés

Puis tu as fait du feu dans la cheminée

Dans tes bras je me suis réveillée

Nous avons fait notre nid à petits pas

Je me sens toujours bien dans tes bras

Te souviens tu de notre rencontre?

je T'aime je t'aimerais toujours

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La fille de derrière le bar

Met du sourire dans mon expresso.

Je la regarde, à son comptoir,

Sur une musique de flamenco.

Sa main relève sa chevelure noire,

Comme dans une danse bien orchestrée,

Dans mes yeux il commence à pleuvoir,

Mais tu n'es pas là, pour me consoler.

Elle regarde tout et rien.

Un instant, perdue dans ses pensées,

S'arrête, elle a l'air bien.

De toi, j'ai envie de lui parler.

Tu m'as crucifiée, quand t'es partie,

Comme un condamné, je cherche la sortie.

Le corps lourd de ton absence,

Sans toi ma vie n'a plus de sens.

J'voulais juste, gravir les marches de ton cœur,

Celles qui mènent à ton corps cathédral,

Mais quand j'suis passé sous l'arche du bonheur,

Je me suis perdu dans ses dédales.

Pantalon noir, comme tes yeux nuit,

Les boucles de sa ceinture argentée

Semblent faire le tour de sa vie,

Dis-moi est-ce que la boucle est bouclée ?

Trop seul, au milieu de tous ces gens,

Plus rien n'a d'importance que ta voix,

Ton silence me renvoie aux abonnés absents,

J’m’en veux, j'aurai du le faire ce premier pas.   (Claude Yves Bailly)

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-COMPLAINTE D'AMOUR-


*

Coeur solitaire, ô, Coeur bléssé,
Amant crépusculaire;

*

Coeur humilié, Coeur délaissé,
O Coeur péninsulaire;

*

O Coeur voilé, Coeur dédoré,
Coeur froid circumpolaire;


*

Coeur mal-Aimant qui adoré
Devint morne insulaire;

*

Coeur Espéré, Coeur adulé
Par une âme ancillaire:

*

" Belle Princesse de Thulé "
En un Coeur gémellaire.

*


ANONA

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...