La fille de derrière le bar
Met du sourire dans mon expresso.
Je la regarde, à son comptoir,
Sur une musique de flamenco.
Sa main relève sa chevelure noire,
Comme dans une danse bien orchestrée,
Dans mes yeux il commence à pleuvoir,
Mais tu n'es pas là, pour me consoler.
Elle regarde tout et rien.
Un instant, perdue dans ses pensées,
S'arrête, elle a l'air bien.
De toi, j'ai envie de lui parler.
Tu m'as crucifiée, quand t'es partie,
Comme un condamné, je cherche la sortie.
Le corps lourd de ton absence,
Sans toi ma vie n'a plus de sens.
J'voulais juste, gravir les marches de ton cœur,
Celles qui mènent à ton corps cathédral,
Mais quand j'suis passé sous l'arche du bonheur,
Je me suis perdu dans ses dédales.
Pantalon noir, comme tes yeux nuit,
Les boucles de sa ceinture argentée
Semblent faire le tour de sa vie,
Dis-moi est-ce que la boucle est bouclée ?
Trop seul, au milieu de tous ces gens,
Plus rien n'a d'importance que ta voix,
Ton silence me renvoie aux abonnés absents,
J’m’en veux, j'aurai du le faire ce premier pas. (Claude Yves Bailly)
Commentaires
et dans le marc de café, un sourire, elle est là, derrière le bar...
Joli poème
scotty
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