Amour

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Ce matin, alors qu'une belle aurore pointait son nez, je refusais de me réveiller. Ma nuit fut belle et douce, de toi je n'avais cessé de rêver. Mon rêve m'a emporté dans un océan de plaisir, je me délectais de tes atours. Je nous ai vu nus allongés sur le sable, je ne voyais plus rien alentour. Tu m'as souris malicieusement, j'ai fondu instantanément. Je t'ai rapproché de moi, je te regardais passionément. Nous nous sommes enlacés, je me suis mué en voyageur. Mes mains ont parcouru ton corps, sans aucune peur. le clapotis des vagues, la lumière du soleil couchant. Tout était là pour amplifier nos envies, nos corps étaient alléchants. Je nous sentais vibrer, la passion s'emparait de moi, Nous finimes par nous lancer, nous n'avions plus le choix. Ce fut intense et magnifique, aussi intense qu'une explosion. Nos corps avaient fusionnés, ce fut la plus belle des évasions.
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Ardéchoise de naissance.

Devenue lyonnaise par les circonstances.

A l’age de 14 ans.

Tu change de département.

 

Jeune fille timide.

Derrière les carreaux les yeux humides.

Tu regarde les jeunes de ton âge.

Qui s’amusent et tu enrages.

 

De ne pouvoir les rejoindre.

Tu n’as pas l’audace et reste à te plaindre.

Ton père pris de compassion.

T’emmène au bal avec une grande émotion.

 

Un jour avec ta cousine Jacqueline.

Tu vas au dancing tes yeux s’illuminent.

Dans l’ambiance musicale.

Un jeune homme auprès de toi se cale.

 

Vous dansez ensemble jusqu’au bout de la nuit.

Et au midi minuit.

Devant un café.

Finissez la soirée.

 

Plu tard ce jeune homme audacieux.

Partagera ta vie sous d’autres cieux.

Après maints essais infructueux pour être parents.

Nous adopterons deux beaux enfants.

 

Le destin cruel nous ravit notre fils.

Dans le chagrin et la peine nous sommes effondrés.

Heureusement notre fille nous hisse.

Nous aide et nous reboost, pour avancer.

 

Tous les soirs au cimetière nous lui rendons honneur.

Cela nous aide à supporter notre malheur.

Je sais avec mon caractère d’ours.

Mais je t’aime ma douce.

 

 

Bernard Perez .

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Bien sur…

 

 Tu m’as offert des bijoux

Des rubis, de jolis cailloux

Scintillant sur mon cou

Illuminai des yeux jaloux

 

Bien sur…

 

Tu m’as offert des fleurs

Des roses, des pois de senteur

Des bouquets somptueux

Splendides et coûteux

 

Bien sur…

 

 Tu m’as souvent invitée

Dans des restos huppés

De menus succulents

A faire baver un mendiant

 

Bien sur…

 

 Que le simple coquillage

Ramasser sur cette plage

Aurais fait briller mes yeux

De ce geste amoureux

 

Bien sur…

 

 Que le simple bouquet

De coquelicot ou de genet

Cueilli avec la main du coeur

Aurais eu une autre splendeur

 

Bien sur…

 

 Qu’un simple bout de pain

Tartiné de tes mains

Douce et belle attention

M’aurais donné le frisson

 

 

Bien sur …

 

 

Marie

Novembre 2009

 

 

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Comme une allumette

 

 

 

Abandonnée bien trop souvent

Elle a  pardonné depuis longtemps

Ses perles d’eau s’en sont allées

Ses yeux cernés sont apaisés

 

Avec l’espoir d’un renouveau

Encore plus gai, encore plus beau

Doucement son cœur reprend sa place

Sa mémoire gardera quelques traces

 

Elle reprendra le voyage

Se délestera des bagages

Des objets encombrants

Son cœur lui suffit largement

 

Elle le croisera sur route

Sans nul doute

Demain sera heureux

L’étincelle d’où brilleront leurs yeux

 

Il lui donnera la main

Ses doigts entrecroiseront les siens

Leurs paumes seront chaudes

Du feu de leurs homes

 

Leurs cœurs réchauffés

De leurs doux baisers

Une fois l’allumette craquée

 Préserveront ils la flamme sacrée ?

 

 

Marie

 

 

  22 décembre 2009

 

 

 

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Le 11 avril j'ai arrêté de me prendre pour un funambule,
Ce jour là j'ai quitté le fil tendu au dessus de ma vie,
J'étais enfin prêt à casser ma bulle,
Enfin prêt à assouvir mes envies,

Je me rappellerai de cette soirée pendant longtemps,
Pendant les jours qui la précèdérent, je m'étais préparé,
Je savais que ce soir là, je me devai d'être conquérant,
Mais comme un adolescent, j'avais peur de tout foirer,

Et pourtant, tandis que les minutes défilaient,
Je sentais monter en moi une confiance retrouvée,
J'avais chaud, je sentais mon coeur qui bouillait,
Je n'avais qu'une envie, celle d'être approuvé,

Domptez que j'étais par ton regard, ton sourire,
Je m'approchais gentiment, pas à pas,
J'étais prêt, je me devais de te conquérir,
Au final, tel l'animal affamé, j'avais mordu à l'appât,

Depuis ce jour, mon être a été rendu à la vie,
Je me délecte de chaque instant vécu à 2,
Je n'ai de cesse d'assouvir mes envies,
Je suis empli de joie et d'un bonheur merveilleux
  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...