Nature
Poèmes sur la nature, poèmes écologistes...
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Un souffle existentiel m’inspire, éviction d’un air
Qui enveloppe la terre sans souci de s’y soustraire.
Ce souffle vital et bref, petit enfant de grand vent,
Deviendra la cadence d’un cœur respirant le vivant.
Se mouvant sans frontière, son essence se répand
Inlassablement et reste continuellement en suspend.
Depuis la nuit des temps il demeure à jamais éternel
En se vivifiant sans cesse sans aucune aide maternelle.
Il nourrit sans relâche l’humanité, la faune et la flore.
Insaisissable, sa belle toiture voûtée est unicolore,
Un seul bleu parfait, envoûtant, pur, éblouissant,
Qui s’étend, se dissout à l’horizon en s’évanouissant.
Son vide est presque impossible, c’est une causalité.
Il occupe toutes les choses dans son universalité.
Il est parfois imprévisible, voire même capricieux.
Il peut déclencher une tempête en déchirant les cieux.
Le souffle de la vie est étouffé par mille pollutions.
Nous devons préserver son état, trouver une solution
Pour qu’il perdure en veillant sur notre évolution.
Prenons au plus vite toutes les meilleures résolutions !
L’air de rien, il exerce sur nous une continuelle pression.
Malgré ce faix, nous ne ressentons aucune agression.
Comme par magie le corps anéantit cette domination.
Encore une ressource naturelle en bonne coordination !
Que serait le monde sans haleine, sans respiration,
Sans poumon, aucune aération, aucune expiration ?
Je me pose la question suivant mes instincts humains,
Peut être un désert brûlant ou glacial sans lendemains ?
« Ah, bien aimé, reste comme tu es, ne change pas d’air,
Tu nous es tellement familier et pour le moins nécessaire.
Garde ton corps invisible gonflé par cette atmosphère
Qui assure la vie de tous les êtres sur la planète terre ».
Alain THAON
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La montagne, sublime, sculptée par l’outil de perspective se manifeste,
Dressée comme un grand puzzle découpé, ajusté par les pins, le val,
Les roches abruptes, les petites ombres sournoises d’une vigne agreste
Où des filaments de lumière rougeâtre parent le flanc du coteau uval,
Avec des sentiers discrètement cachés par des bouquets de fougère ocre.
Un ensemble multicolore se dissimule secrètement dans l’intimité
Et au regard nous dévoile une telle beauté intense que le médiocre
Semble avoir été gommé par maîtresse nature dans toute sa sublimité.
Le sommet, taillé en biseau demeure plus allègre pointé vers le ciel,
Il se hisse avec légèreté embrassant des nuages violacés par le soleil.
Un croissant sélène profile subrepticement un petit arc providentiel
Entre deux vols d’hirondelles survolant l’air des espaces vermeils.
Cette atmosphère champêtre fleure bon la verdure, le thym, la lavande,
Le romarin, la mousse encore fraîche du matin, les fines écorces usées,
Les herbes touffues, les belles pommes de pins aux arômes d’amandes
Et la terre exhalant une odeur de racine humide qui hésite à se diffuser.
Au loin, sur un relief escarpé, un vallon tapissé de buissons décore
L’esquisse timide des champs voilés par une légère brume stagnante.
Une forêt surplombe la colline voisine tachetée de mille boutons d’or.
Les stridulations des cigales et des grillons créent des notes fascinantes.
De plain-pied une vaste étendue de blé se balance bercée par les vents,
Ondule, frissonne, donnant l’impression de se mouvoir en dansant
Comme un ballet orchestré par une musique aux accords émouvants.
Je ne me lasse pas d’admirer cette représentation théâtrale en pensant
Qu’une ambiance mystérieuse est dissimulée derrière cette splendeur.
J’ai l’impression d’assister à un spectacle enchanteur qui m’est réservé,
Où l’émotion s’imprime au fond de ma conscience de toute son ardeur.
Je ressens une vie exogène devant moi qui demande à rester préservée.
Le crépuscule s’apprête à coiffer le ciel de mèches teintées de lumière.
Le soleil se penche vers l’horizon pour terminer sa courbe majestueuse.
La lune dessine son contour, attise sa faible lueur en avant-première.
Je dois m’en aller, j’ai du mal à quitter cette belle journée voluptueuse.
« Que la montagne est belle ! »
Hommage à Jean-FERRAT
A.THAON
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- Écrit par J C F comme Freedom
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Un oiseau s' est posé sur une branche,
Il chante, il me regarde et je souris,
Assis sur ma souche d' arbre en ce dimanche,
Attentif et captivé, par ses vocalises attendri.
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Les rameaux sont encore nus, effeuillés
Et sur moi, l' intrus, ils semblent vouloir veiller,
Me protéger avec leurs bras décharnés,
D' un monde où je me sens étranger.
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Sur le faîte du jeune chêne dressé vers les cieux,
L' oiseau s' égosille, s' époumone, attendant en vain
Que j' accompagne son gazouillis harmonieux
Dans sa mélodie dont je ne serais que le refrain.
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Le sentier est là devant moi qui serpente,
Il veut m' entraîner vers d' autres futaies,
Mais je ne répondrais pas à son attente,
Tellement je suis chez moi, ici dans ma chênaie.
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Que la forêt de Grimbosq me semble sereine,
Noyée dans le bruit fracassant du silence,
Là où je viens discrètement confier ma peine
Au zéphyr caressant ma sourde indolence.
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Oui je reviendrais l' oiseau couleur garance
Et, installé sur ce tronc vermoulu,
J' écouterais encore et toujours ta romance,
Figé tel une stèle, dans un mutisme absolu.
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Jean-Claude FISSOUN
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- Écrit par giorgioadriano
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Impression sereine
En regardant ces abeilles
Voler de fleurs en nid,
De nid en fleurs
Dans un ballet régi par le soleil
Et par le rituel du miel de la vie…
Pourquoi vont-elles mourir ?
D’avoir butiné ces fleurs ?
Leur nid est leur ultime demeure…
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Comme dans un film,
Regarder vivre le monde,
Manger, travailler, bouger,
Tourner dans la même ronde,
Payer chaque année sa dîme
Pour tenter d’exister,
Tenter de vivre une petite vie intime
Assez riche d’amour et d’amitié,
Pas à donner sa vie pour défendre sa liberté…
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Être un spectateur
Avoir des élans du cœur
Lorsque des pauvres gens sans armes
Se laissent presque détruire
De ne pas vouloir s’enfuir
Devant la force cruelle des armes
La puissance mortelle des chars,
Qui veut les rendre plus pauvres que clochards,
Plus malheureux, affamés, soumis, malades et martyrs…
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S’installe un monde bien tranquille,
Où tout le monde se défile
Comme si rien ne se passe
Chez soi, chez les autres, ou ailleurs,
Ailleurs que chez soit ;
Garder tout pour soi,
Vivre sans trop d’émois,
Un peu chacun pour soi ;
Comme si on nous donnait le choix…
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Donner juste un peu de soi ailleurs
Pour faire croire à l’autre, qu’on est meilleur ;
Mais on a tous, le même cœur ;
Il peut cesser de battre à n’importe quelle heure,
Lui seul, de notre vie, a le choix,
Que toi ou moi on ai ou non la foi
Que nous nous aimions ou pas
Que nous soyons gendarme ou voleur ;
Celui qui décidera, sera éternellement notre cœur…
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A l’heure qu’il choisira, on ne le saura pas…
Même le monde bien tranquille, restera…
C’est un monde si tranquille,
Où tout le monde se défile,
Comme si rien ne se passe,
Tout le monde reste de glace,
Un autre naîtra pour prendre votre place
Le monde ne s’étonnera pas !!!
Si vous laissez votre place…
Georges Adrien PARADIS à Limoux le 24 août 2012 à 12h00
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- Écrit par LePaillou1
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Les coquelicots criants éclaboussent de sang
Le blé doré fauché qui meurt en se couchant
À chaque pas la lame de cet homme courbé
Dans un bruit de métal laisse les brins couchés
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Sans relever la tête l’homme avance sans fin
Dans le champ où les bêtes reprennent leurs chemins
Il avance sans trêve au bruit mat de sa faux
À chaque coup réglé comme l’horloge du hameau
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Au pas de métronome la lame mord et coupe
Les épis lourds de grains qui tombent en ondoyant
Le faucheur fatigué affûte enfin sa coupe
Avec la pierre grise qu’il frotte en chantonnant
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Et bientôt dans le champ les gerbes s’accumulent
En bottes bien serrées pour extraire les grains
Sur l’aire de battage les fléaux gesticulent
Pour séparer l’ivraie les boisseaux seront pleins
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...