Encore une nuit sombre sans lune
Où les étoiles m'égarent
Dans un désert sans dune
Où la vie se fait rare
De tourner et sans cesse tourner
Ma tête s'alourdit
Le sol s'élève
Le ciel m'écrase
L'éphémère m'étourdit
Le vertige m'enivre
Et mon cœur faiblit
Étoiles s'étiolent
De pénombre m'éblouissent
Dans mon cercueil je plane
Mon corps condamne
Mon âme qui fane
Je danse à la mort, je danse à l'ennuie
Pleure la vie, hurle mélancolie
Dans mes yeux sans lune, je ne trouve pupille
Rêve sans réveil, où la vue sommeille
Prison d'os
Linceul de peau
Turpitudes qui éloignent de moi tout repos
Commentaires
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.