Quel mal étrange que celui qui me gagne
Une ombre avide s'empare des chambres de mon âme
Elle endosse et mon corps et mon cœur:
Costume abandonné dont la nonchalance s'en accapare
De vivant je n'ai plus que les mots
Puisque dans la tombe que je me suis creuséeÂ
Mon Dieu, je me suis emprisonné !
Les maux s'enchainent et se succèdent
Sans rythme et sans poésie
Je n'ai plus ni rime ni harmonie, ni amour ni sympathie
Je brûle dans le profond océan de mes noirs sentiments
Ni cri ni rire, ni pleure ni soupire
Je laisse le poids de mon indifférence m'ensevelir
Je vole dans ma chute et je danse
Légèreté funeste: je suis un flocon noir
Et pour accompagner ce crescendo
Une ombre avide s'empare des chambres de mon âme
Elle endosse et mon corps et mon cœur:
Costume abandonné dont la nonchalance s'en accapare
De vivant je n'ai plus que les mots
Puisque dans la tombe que je me suis creuséeÂ
Mon Dieu, je me suis emprisonné !
Les maux s'enchainent et se succèdent
Sans rythme et sans poésie
Je n'ai plus ni rime ni harmonie, ni amour ni sympathie
Je brûle dans le profond océan de mes noirs sentiments
Ni cri ni rire, ni pleure ni soupire
Je laisse le poids de mon indifférence m'ensevelir
Je vole dans ma chute et je danse
Légèreté funeste: je suis un flocon noir
Et pour accompagner ce crescendo
Un tumultueux silence dans lequel j'expire