Sur la riche étoffe du ciel, des étoiles m’observent.
Je les vois qui luisent dans la nuit de ma folie.
Leurs regards perçants alimentent ma mélancolie,
J’ai peur d’apprendre, un jour, qui elles servent.
Dans ce velours finement damassé je les vois.
Elles semblent immobiles et indifférentes là haut,
Même si j’en ai vu qui filaient parfois, c’était beau.
Elles dorment dans les cieux sur leur grand pavois.
Je les devine, devisant aux frontières de la vie
Sur nos histoires d’amours qui leur font tant envie.
Elles qui ne peuvent s’aimer à cause des distances.
Il est vrai que poète, d’aimer, je sais l’importance.
Quand mon esprit chavire et que se vrille l’univers,
Je les sens qui me fouillent pour trouver mes travers.
Leurs bras s’insinuent alors dans ma folle cervelle
Mais je m’en fiche, mes idées partent à tire d’ailes.