La vieille Dame du cinquième
Avait les yeux chantant: " Je t'Aime ! "
Et la douceur des âmes belles
Sous son toit, blanches colombelle.
Elle s'en est aller, sans bruit,
Dans l'anonymat de la nuit,
Dans son lit froid, sans un Amour
Pour lui tenir la main du Jour;
Sans qu'aucune voix consolante
Où quelque jeunesse insolente,
A son chevet d'ultime adieu,
Ne vienne lui fermer les yeux.
On la trouva morte, alitée,
Les yeux ouverts, exorbités,
Alors que le jour se levait;
L'Ange gardien à son chevet
Voila de son Aile diaphane,
Le plat sein tombant qui se fane,
Comme d'une Rose, un pétale
Au vent, frippé, livide et pâle.
La vieille Dame du cinquième
Avait les yeux chantant: " Je t'Aime ! "
Et la douceur des âmes belles,
Sous son toit, blanche colombelle.
ANONA
Commentaires
" Elle s'en est allée "
Et non : "Elle s'en est aller!"
Mille excuses!
ANONA.
Je l'aidais à remonter son cabas de commissions,quand parfois nous nous croisions,
J'aurais aimé mieux la connaître!
Heureux que tu veuilles réciter ce poème en hommage à "La Vieille Dame Douce et Belle"
Anona.
Merci pour avoir visiter la Dame!
Anona
Je regrette de ne pas l'avoir mieux connu, le pourquoi de cet écrit...
Merci, Sylphide de cette Pensée pour la Dame!
Anona
Très beau chère Amona.
Merci Anona.
Merci, Anona, de panser à elle.
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