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Nicolas.
Hommage à un être très cher tragiquement disparu .
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Les vents étaient violents, les abris peu nombreux.
Les rayons de printemps ne drapaient que les yeux
de regards innocents bien plus chauds qu'un grand feu.
Tu recherchais dolent un toit où vivre heureux.
nos coeurs furent impuissants à te bercer d'aveux;
va oublier le vent ailleurs si tu le peux!...
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Le ciel s'embrase dans le soir
pour mieux éclairer mon dimanche,
j'irai relire ton histoire
dans la maison sous la montagne.
Je crie ma peine à Nicolas,
aussitôt lancée dans le vent
elle s'égarera pourtant.
Je crie ma peine à Nicolas,
entre pénombre et lumière
soudain s'écoule sa rivière.
Je crie ma peine à Nicolas,
comment oublier la photo
où les enfants jouent tous dans l'eau?
Â
Le ciel s'embrase dans le soir
pour mieux éclairer mon dimanche,
j'irai relire ton histoire
sur le sentier dans la montagne.
Je crie ma peine à Nicolas,
je lui parle de ses souffrances,
de la maison de son enfance.
Je crie ma peine à Nicolas,
je lui parle des châtaigniers
et des liens liés à nos pieds.
Je crie ma peine à Nicolas,
lui résume toute une vie
en un banal après-midi.
Â
Le ciel est moins rouge ce soir,
la nuit tombe sur la montagne,
l'horizon fuit le beau dimanche.
Je crie ma peine à Nicolas,
ne la confesse qu'en chantant
toujours les mots d'un même chant.
Je crie ma peine à Nicolas,
aussitôt lancée dans le vent
elle s'égarera pourtant.
Â
Je suis si las, j'ai mal au dos,
je ne dirais plus un seul mot
sinon je t'aime Nicolas;
tu ne l'entendras pas je crois!
Â
Le ciel est moins rouge ce soir,
la nuit tombe sur la montagne
et tu me manques Nicolas!...
Â
Lalain.
Â
Â
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