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Dix printemps, Ã l'horloge de sa vie
Dix étés baignés de soleil
Dix automnes de brouillard et d'or
Et voici son dernier hiver
De sa chambre, aux senteurs d'hôpital
Il voit tomber la neige d'un ciel pur et blanc
Ses yeux fiévreux se posent
Sur un corbeau solitaire et sauvage
Comme il envie cette liberté!
On chuchote autour de lui
Avec des sourires forcés
Des mots qu'il ne comprend pas
La douleur traverse sa chair
Qui gémit des larmes de sang!
Alors, sa petite vie se rebelle
Sa rage de vivre le conduit enfin
Très loin sur le chemin des étoiles
A l'instant même où la terre l'abandonne
Et que le corbeau s'envole comme un signe du ciel
Décembre 2009
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Commentaires
Il semble que rien n'ait été travesti au bénéfice de la rhétorique.
Ce texte me touche particulièrement (en particulier "comme il envie cette liberté" et les 4 derniers vers) pour la fidélité de l'émotion qu'ils transcrivent.
Encore merci.
Si c'est ton imagination c'est émouvant
Si c'est du vécu c'est éprouvant
Bravo
Amicalement
Claire d\'Orée
Beau texte... ça sent le vécu, non?
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