L’automne défait la rose comme une leçon de chose Les pétales s’étalent, parfument l’espace du jardin. Un soleil morose et pâle où les rayons se posent, À travers l’espace triste et gris d’un petit matin.
Le murmure d’un jet d’eau vers le bassin de pierre Faible et simple symphonie qui trouble le silence Des statues de marbre tout habillées de lierre Deux moineaux amoureux sur la branche se balancent. Une jeune fille solitaire écrit dans les nuages Des mots d’amour emportés par le temps Un poète dans l’ombre fait partie du voyage Le jardin met les voiles on lui souhaite bon vent. J-J-B