Quand un bouquet de genêts sauvages ,
Conduisent mes pensées au pays de l’enfance ,
J’oppose aux urbaines violences ,
Le tendre souvenir d’un bonheur sans nuages .
Sur la colline bercée par le chant des cigales ,
Au bord des restanques je me plais à marcher,
Le mistral occupé à gifler en spirale ,
Ma frêle silhouette déstabilisée.
Les senteurs du lilas , aux couleurs empourprées,
Les oliviers d’argent, dont la beauté m’exhorte ,
A poursuivre le vent , afin qu’il emporte ,
Mes rêves secrets , vendangés dans les prés .
Dans ce jardin immense au décor séculaire ,
Le ciel ténébreux verse une pluie d’éclairs ,
J’entame en solo au pied du figuier tutélaire ,
Une cueillette de fruits extraordinaires
Caressé par l’arc-en-ciel aux teintes rayonnantes ,
Le seringa m’invite à sentir ses opalines ,
Près de la grille d’entrée aux mélodies grinçantes ,
J’entends le concert des cigales en colline .
Commentaires
Moi aussi j\'ai souvent chanté \"mon pyas à moi\", en l\'occurence mes Cévennes...
Bravo à toi et merci pour cette lecture...
Julie
Dans une période ou mon ciel est plutot gris
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.