L'hiver pour la Nature est un bien long supplice.
Vient la vie du Beau Jour, détendre son ressort;
Sur les prés reverdis du Printemps, les consorts:
"Forsythias, Aubépine ", plein d'éclat, sont complices.
Le rai d'or de Phébus, le pur ciel azur, plisse;
Le loir s'éveille et son petit bout de nez, sort.
Regaillardi, l'oiseau chante et prend son essor;
Une aile se de défroisse et l'autre se déplisse.
Tout émoustillé, l'Homme accuse l'envollée;
L'Amoureux cueille ses premiers baisers volés.
La verte et jeune sève éclate ses bourgeons.
Â
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En liesse, ravie, la Nature fourmille;
S'offrent l'arbre et la plante, bien d'éclatants drageons.
Deux coeurs énamourés glissent sous la charmille.
ANONA
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Commentaires
Heureux que ce sonnet printannier t'ait plut!
Bien à toi.
ANONA
Venez Monsieur Soleil,
Dansez mes Dames fleurs!
J'aimerai lire ce poème de l'An dernier.
Amicalement chère Clo;
ANONA
Le Printemps nous tarde!
Heureux que mon avant printemps te fut agréable.
ANONA
J'aime beaucoup !
Merci Anona !
Clo
Tu me donnes envie de poster celui que j'avais écrit l'an passé...
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