Quand l'ultime sommeil noir du profond dortoir
Etendra son suaire, ossement dépouillé
Et le fécond gréseux maigre en sable rouillé
D'argile comblera l'éventré présentoir,
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Mon Rêve aura pris fin au clair obscur du soir.
L'Ombre, éternellement sur mon corps vérouillé
Couvrira ma noirceur au blanc linceul souillé.
Jeunes-mourants, mes vers, me diront le bonsoir.
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Et dessus ma hauteur foisonnante de Vie,
Du Verbe visiteur en cette Aube naissante,
Daignerez-vous, peut-être, à l'Heure éblouissante
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Honorer Souvenance, en ma tombe ravie,
Du Poëte qui dut à ses rimes survie
Et de ce monde là , longue Nuit Angoissante.
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ANONA
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