Le coeur, d'un marbre froid, tu le sculptes sèchement, le faisant pierre;
La raison, de barreaux empreints d'une douce folie, tu emprisonnes;
Les mains,de cordes invisibles; tu les aveugles, les guidant vers les gestes désespérés;
Plongeant le moindre sentiment dans l'oubli, tu nous fait messager de la haine;
De tes entrailles, nourries d'orgueil, tu engendres les guerres;
Epouse et maîtresse de l'incompréhension, tu nous perds dans les contrées de la bêtise humaine.