J’affirme sans preuve, ma foi est suffisante Car avec ou sans nous, son aura est présente Invoquer sans complexe une telle évidence N’est pas, à mon avis, le fruit de l’ignorance.
Infirmer par le mal de quelques usurpateurs Voire tout simplement au nom de nos erreurs, Est argument choisi, absolue vérité : « Nos pères ont mal agi, la cause est erronée !»
Mais peut-on, à raison, sans être en hors-sujet, Avorter le projet sur cette seule idée ? Celui qui, plaidant le bien, organise le mal Nous prouverait alors, l’erreur dans l’idéal :
Chemin qui nous conduit à aimer son prochain Ou qui par son message, évangile en écrin, Veut que l’amour, enfin, en nos cœurs soit loi… Les saintes écritures n’affirment que cela !
Est-il donc à bannir ce discours entendu ? Pour la simple raison que nul n’est parvenu En ce monde égoïste à pouvoir affirmer Ne pas trahir ce Dieu qui nous parle d’aimer.
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