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Tu es jeune et innocente
Belle à n’en plus finir,
La lumière qui enchante
Toutes mes nuits à loisir.
Â
Tu es riche de toutes les vies,
Que pourtant tu n’as pas,
Le destin t’a laissé dans l’oubli,
C’est avec la nuit que tu naîtras.
Â
Tu n’es que mystère après tout,
L’immortelle magie d’on ne sait d’où,
Le chant silencieux aux saveurs réelles,
Les frêles courbes de vieilles demoiselles.
Â
Tu es du sommeil, le rêve,
Celui qu’on ambitionne,
Celui qui nous étonne
Mais que la mémoire nous enlève.
Â
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