Un pleur céleste au sel d'Amour
Emane de l'Oeil du Divin;
Germe de Vie en ce levain,
De sa Grand-Nuit, attend le Jour.
Eaux primordiales des Abysses,
Masse informe, obscures ténèbres;
Magma, tohu-bohu funèbre,
L'Esprit t'éffleure et sur toi glisse.
Le Feu aimant échauffe l'Eau
En cette épiphanie première;
Du Cri, du Son, naît la Lumière
Et l'Oeuf cosmique né des Eaux.
Par l'Oie " AMSA " qui est l'Esprit,
Couvé, l'Oeuf engendre le Monde,
Terre et Ciel, toutes formes rondes,
Les cinq éléments dont s'éprit
L'Homme Adam-Eve* né dernier
De la Création achevée;
Puis Eve*, d'Adam au chevet,
S'en venut, son Dieu reni.er.
Et chûs du Céleste au terrestre,
Adam et Eve Humanité
Connurent l'Ombre inanité
Et de l'action, noire senestre.
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Dualité, orgueil, désir,
Sont nés de la sombre révolte;
Et depuis , l'Homme* virevolte
Entre Ombre et Lumière, à loisir...!
ANONA
*Eve ou le coté femelle de l'être Humain, mais aussi:
Passage de l'Age d'Or à l'Age d'Argent de l'Humanité Adamnique.
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Commentaires
J'espère que tu vas bien!
Merci pour ton fervent apprécié!
Initalement, et à la re-lecture de l'original,
le ver correct est:
" Elle vint, son Dieu reni.er "
Le Poète à parfois de drôle de reformulation...!
Merci pour ta remarque utile;
Mais je ne pourrai malheureusement pas le
rectifier!
Amitié de:
ANONA
(S'en venut: s'en vint me parait plus juste)
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