Muses et Chimères

Tout les poèmes au sujet des muses, des sources de l'inspiration et aux chimères...

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Faire rouler la boule de cristal

Sur le tapis de confiance qui s’installe

Et regarder sa trajectoire.

 

Les reflets de son cœur pur

Projettent sur les murs

Le scénario plein d’espoirs

De dépasser l’aventure.

 

Soudain la fin du couloir,

L’un d’eux la laissé choir.

 

Elle se fracasse

Et le temps s’efface

Dans une nuée d’éclats au ralenti

Se brisent les envies

Le soufflé de la complicité

Retombe sans un bruit.

 

Plus qu’à ramasser les débris

Blessé par les tranches coupantes

Ravaler les pointes ardentes

de sentiments déchus

D’avenir révolu.

 

Puis soigner ses plaies

Patienter

Pour demain ne plus avoir mal

Ne plus saigner

S’enrouler

Dans une bulle de métal.

 

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O Fontaine de Vérité d'Amour,

Toi qui, de ce monde n'es point,

O Corne, Rayon lumineux

En ta belle âme, quel Coeur pur peut voir,

Quintessence de la dualité,

L'unifi.ante "Dame Blanche";

Licorne par l'Arbre de Vie,

Source de Vie par l'axiale Licorne.

Par le Cheval  cornu, le fabuleux,

Céleste Rayon lumineux,

O fée des Eaux des Pleurs du Ciel,

Fertilise l'aride sécheresse.

ANONA

(Poésie symboliste)

 

 

 

 

 

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Dans un boîte en verre, enfermée tu m’absorbes,

Tom âme me sonde et de plaies débordent…

Par dessus le mur, je te découvre et contemple,

Au delà de l’armure… Le trésor brille au fond du temple !

 

Une force improbable me laisse au travers feuilleter ton livre,

Ses vérités impénétrables en précises aspérités se délivrent…

Un ouragan tourne dans une boite. Une boite en verre !

Sans prendre de gants, je vois si bien, droit au travers…

 

Vague à l’âme, douce dame, de vert de gris, pansée de cuivre

Humeur macadam, pousse et rame, épris de glace et de givre…

Arracher l’enveloppe et libérer ces forces opaques de faïence :

T’imaginer virevolter, éclairer mes yeux et ma conscience !

 

Quand ton sourire luminaire parle comme une tâche solaire,

Obscure lumière : scintillante mais sombre et polaire…

Te voir exploser, en tornades fières… Toi ! Une bombe sincère…

Ta volupté révélée sera mon plus bon cadeau. Un sanctuaire !

 

Je veux de ma chaleur te nourrir, dans les bras te dorloter,

Si frêle, te blottir, au creux de l’oreille te chuchoter,

De mots de lave t’enlacer … Ardemment la chrysalide attendrir…

Tordre le verre à le fracasser ! Te révéler et m’en nourrir…

 

T’épanouir

 

 

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Ce soir un cœur innocent est mort
Incandescent, il a succombé, triste sort ?…

La succube semblait comblée innocente et fragile
Un bulbe vert de sang violet enfante et vile !

Pour la découvrir et l’avoir éclore il s’est adonné :
A donné chacune de ses pensées, à s’abandonner,
A épancher son cœur sur cette chose qui les mange,
A répandre son passé de cendres apatrides dans ce Gange,
Et rangées ses peurs, à affronter ses démons pour se livrer,
En même temps, tout discrètement, il réapprit à rêver :
Des reflets magiques de cette hydre il s’est abreuvé !

Tandis qu'elle  le guettait… ne voyant en lui qu’une immonde charogne
Il n'était pour elle qu'un homme borgne, sans fond - un rat - sans vergogne
Oui, elle le guettait… Attendait ce moment où il finirait sa besogne
Mais lui, plein d'espoirs, ne savait pas à quoi, machinal, il se cogne…
Mais peu importe les nuits noires, de Soleil matinal il était ivrogne !!!

Elle miroitait derrière une triste façade l'espoir,
Espoir de recevoir un a un ses rites : casser le ruban noir,
Sans effleurer l’idée qu'elle ne saurait si vite changer,
De ce sort assassin, sans mérite, l’ôter : il en fut obsédé.
Le désir assagi de la remplir de bonheur, rioter, l’enivrait…
Rien qu’elle ! En vers ou en prose : il l'écrivait...
Elle lu de ses entrailles dans ses mots
Vu sa foi mais sans jamais lui en dire un mot

Lui n'avait plus de choix dans cette ultime mélodie :
Refuser de se protéger et de se terrer dans d’abimes oracles…
S’envahir à plus soif de cette sublime maladie,
Se donner à sa beauté, danser et vivre ce miracle !
Mais risquer qu’elle ne se livre et entre dans le spectacle,
Et n’ose enlever de son ivre ventre les derniers obstacles !

La succube ne savait ce qui pouvait dans ses yeux, la rendre si belle :?Que faire ? Se baigner et se rendre en étincelles,?Risquer saigner de blanches goutes telle pucelle ???Saurait elle le prendre et jouir : s’accrocher à son ventre puis s‘épanouir ??Pouvait elle succomber et rester sans fuir, s’amouracher en son centre et le découvrir ?

Le doute l’assaille, alors d’une griffe elle lui arracha la carotide,
La gifle qui trésaille sur sa chaire meurtrie de lin putride !
Le flash l’anéanti à terre : le sort puni le rat intrépide…

La succube semblait comblée innocente et fragile
De tomber d’amour, serait elle devenue stérile ?

Pour ne pas risquer la douleur apostume,
Ce chat innocent mourût, encore une fois, éclipsant la coutume…
Mais fort d’aimer… Il rayonnait sans froid tout en gisant sur le bitume…

…Il se relève !!! De ses fraîcheurs agrumes se reparfume…

Nourrît de cet espoir immortel hurlé à coups de décibels,
Dans ses yeux argentés, son regard continue de crier « tu es si belle » !
Il revient lui demander, de danser, danser, danser à en perdre haleine,
Arrêtons de penser, penser, panser… Que la joie vienne !

La succube emmurée va-t-elle succomber ?
Le bonheur incube, mûr, prêt à tomber…
Saura-t-elle le ramasser ? Là… Assis, sur le bitume…

Mais Lui innocent avance…  Elle fume d’épaisses brumes…
Dans son élan, il s’éloigne, et ne laisse que l’écume,

Au bord de cet océan,
Amarrée, elle le regarde, s’échouant,
Et restée à son triste néant.

D’elle son cœur est tout décoré, de ciselures dorées et étranges…
Elle sent ces douleurs glacées qui la prennent et tête, cœur, dos mangent !
Il espérait tant qu’elle fonde et apprendre son vaste mélange,
Qu’elle ravive ses flammes et que devienne d’homme, l’ange!

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Deux enfants posent leurs regards embués

Sur un quart de lune troublant l’hémisphère

Un pan d’oubli affecte leur témérité

Ils sont issus d’un affaissement de la terre

Deux enfants par la main se tiennent décidés

A survivre, à outrer le destin invisible

Ils interpellent les grimaces divines

De leur candeur jaillit une eau parfumée

Deux enfants font rougir la vie

Pourquoi dans nos berceaux nous avoir trahis ?

L’illusion se courbe, vétuste, dérisoire

Pardonnez lui son absence il se fait tard

Deux enfants façonnent des bruits

Ils essayent de saisir l’absurde et le néant

Ils sont autistes épigramme à l’en-tête de la nuit

Une virgule s’est égarée sur la lune des revenants

Raymonde verney

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...