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Tranche de fée de papier glacé. Douces heures que l’heure du thé !
Franche épée de papier mâché : pousses d’or qui dévorent l’été.
Et toi cachée dans un drap de soie, décampes du bout des doigts…
Emoi craché dans un bas de joie : déchante un fou du roi !
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Un coup blanc, entrelacé, à une muse sirène, au banc cassé,
Le loup blanc, antre glacée, amuse la reine, au chant nacré :
Danse encore une ode à la plume roulée donne une lame de mer ;
Dansant corps et mains allumées comme une flamme amère…
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Le rouge envahit les cieux, hagards et spacieux,
Bouge, brandit, hante ses yeux, d’égards fallacieux…
L’animal bercé par la pluie d’étincelles se laisse aller !
De balles percée, la vie s’amoncelle : altesse affalée...
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La frêle, ombre d’elle, inerte et tachée de paresse,
La fée, ombrelle ouverte, attachée, le caresse :
Un cygne a érigé le Sceau et descend au cœur du néant :
Insigne affligé de son saint sang aux peurs d’enfants…
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Un cygne est mort et le signataire du Sceau commémore…
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Un cygne à Terre...
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Commentaires
Tom, continue à nous donner des cygnes de vie ou de mort, du moment que tu n'y perds pas des plumes.
(Sinon, t'adresser à l'ami Pierrot...)
Pour l'écouter : http://www.deezer.com/listen-2766603
Je ne sais pas si c'est fait exprès, mais en attendant, chapeau !
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