Rose-reine, tu es , Rose la Fleur d'Amour,
La douce volupté, la Rose du Mystère;
Toi la Rose Céleste et la Rose d'en terre,
La Rose qui foudroie ou encor' énamoure.
Si le frustre dépose étonné à tes pieds
Les ronces épineuses du long " malentendu ",
Du parfum envoutant et vers son arc tendu,
Le rustre s'ajolit au verbe châtié.
Rose-Fleur, doux écrin des perles de l'Aurore,
Fragrance aux pleurs mouillés des paupières d'écloses,
Dans le Secret-Mystère et dans mon coeur, enclose,
O Rose bien gardée par tes épines d'or.
Rose qui enlumine ou bien tue le Poëte,
Grand Amoureux transi, butineur de la Rose,
O Muse inspiratrice, Egérie de ma prose,
Hommages soient rendus, glorieux épithète.
Bel Amant de la Rose, Aimé, bien heureux d'Elle,
Fleure un baume d'Amour, la Rose épanouie;
La Rose de mon Coeur au Ciel évanouie
S'encielle* en âme-soeur, d'un puissant envol d'Aile.
ANONA
( * S'encielle est un hapax ou mot -ici un verbe- inventé par l'auteur;
Ce verbe voit le jour dans mon livre:" Un Envol d'Haïku", donc il est
protégé ipso facto par la publication. )