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Écrit par Mano

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Pensée

Publication : 26 janvier 2009

Création : 26 janvier 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2661

Il était une fois,

Car toutes les belles histoires,

Commencent comme cela.

Dans une ville, dans un pays,

Pas si lointain que cela.

Un petit garçon qui rentrait à la maison.

Il se hâtait à sa façon, en cette froide saison.

Comme chaque jour , comme chaque fois,

Il espérait que le vieil homme se tiendrait là.

L'enfant ne savait pas et se demandait pourquoi

L'homme restait toujours assis au même endroit.

Fixant les berges de la rivière

Scrutant les lumières qui peu à peu s'allumaient ça et là.

Comme chaque jour, comme chaque fois

Le vieil homme était là.

Un jour malgré le froid,

L'enfant s'assoit et sans un mot

Chercha du regard

Ce qui fascinait le vieillard.

Mais il ne remarqua rien

Et déçu, il reprit son chemin.

La deuxième fois,

Comme il ne voit toujours pas

Il questionne le vieil homme

Qui regarda l'enfant et lui souri,

Mais jamais ne lui répondit.

Le troisième jour quand l'enfant s'assoit

L'homme est le premier à parler

Et avec un sourire il lui a demandé

Ce qui était différent du jour d'avant .

L'enfant étonné de la question,

Reste bouche bée, doutant que l'homme ait toute sa raison.

Pour lui tout ce qu'il voit est pareil

A ce que ses yeux ont vu la veille!

Le jour suivant l'enfant curieux

Retourne auprès du vieux monsieur,

Pour lui demander de lui expliquer

Ce qu'il voit et que lui ne comprend pas!

L'homme sourit et lui dit

« Crois-tu qu'aujourd'hui,

Soit semblable à hier et à demain? »

« Bien entendu! » Répondit l'enfant.

« Réfléchis bien! » le coupa le vieux monsieur.

« La vie nous paraît bien plus belle,

Quand les changements nous interpellent! »

L'enfant en proie à une profonde réflexion

Sans retourne à sa maison.

Et comme le disent de vieil adages:

La nuit porte conseille

Et la sagesse est sans âge,

Au matin en sortant de son sommeil,

L'enfant à la réponse à la question .

Tant de jour sont passée

Où il n'a fait que croiser le vieil original

Que la première chose qui ait changé

Ce fut qu'il se soit arrêté

Pour commencer cette discussion peu banal!

Ce fût donc avec joie

Que le lendemain il expliqua au vieux monsieur,

Ce qui le rendait heureux.

« Chaque jour est différent »

Commença d'expliquer l'enfant.

« Il est important d'identifier les changements,

Aussi minimes soient-ils pour apprécier

Chaque nouvelle journées!

Car c'est grâce à ces petits riens,

qu'on surmonte le quotidien! »

« Très bien! » sourit l'homme

En ébouriffant les cheveux du petit homme.

« Tu sais désormais ce qui est différent,

Entre hier et maintenant.

Chaque nouveau jour est une promesse de bonheur

Pour celui qui sait ouvrir son coeur »

Après ce jour, il y en eut encore de nombreux

Ou l'enfant et le vieux monsieur discutèrent en ce lieu

Savourant que leur rencontre différent

A chaque fois de la dernière .

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Écrit par hermitt

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Pensée

Publication : 9 janvier 2009

Création : 9 janvier 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2296

faits d'hiver, de glace et de froid
fait de fer, de ceux qui ne plient pas
leurs paysages sont blanc et silencieux
leurs passages sont discrets et oublieux.

faits divers : les faits d'hiver
sont tous des rois sans terres
les faits d'hiver font faits divers,
combien d'entre eux trop tôt en terre...

faits d'hiver, de vent et de solitude
rongé le fer par leurs turpitudes
leurs ravages sont intérieurs, inconnus
leurs rages sont cachées et contenues.

faits divers : les faits d'hiver
ont conscience d'être éphémères
les faits d'hiver en faits divers
un de plus parmi ceux d'hier.

faits d'hiver, de neiges et de silences
rouille le fer sans bruits ni violences
leurs rivages sont lointains et secrets,
leurs images sont anciennes et tachées.

faits divers : les faits d'hiver,
ne cesseront pas d'être un mystère,
les faits d'hiver sont faits divers
et s'autodétruisent de leur matière.

 

hermitt.

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Écrit par Michel-Paul

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Pensée

Publication : 10 janvier 2009

Création : 10 janvier 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2507

 

 

 

La Nature est tel un message crypté
dont on s'adonne inconsciemment 
à déjouer le sens
Ses éléments étranges et familliers chacun leur tour
sont des symboles dont nous voudrions reconnaître les signes
la parabole parfois se déshabille en nous laissant son vêtement

Chacune des circonstances de toute les histoires
que la nature raconte aux hommes
contient davantage que son propre récit
comme la surface changeante de la mer
dangereuse comme la jungle de nuit
elle cache en ses mémoires profondes des mystères
épaves énigmatiques, trésors enfouis, fantômes, 
autant la faune que la flore nous psalmodient
des histoires fortes de mort et de vie

Elle nous effraye autant qu'elle nous émerveille
Malgré les moyens techniques
et la puissance de l'intelligence humaine
elle est un Livre que l'on n'a pas lu tout entier
dont on ne verra jamais la page de fin
l'altier rivage reste inaccessible
à cette écriture inflexible
pas de limite, il n'y aura pas de point

Elle est plus que notre berceau,
elle est notre matrice
une éducatrice inlassable,
une informatrice inépuisable
d'un homme ignorant
handicapé, sourd, aveugle
trop malade d'orgueil, obstiné dans son ego
s'égarant sur son bonhomme de destin
mais elle nous parle et délivre les messages
qui nous font humbles et beaux

Qui de nous craint de s'exposer à sa contemplation
comme au bistouri dans la salle d'opération
quand s'est réinfecté la plaie boursouflée et dure
mais ouvrir c'est comme ouvrir le ciel : Contempler la nature
pour soigner l'infection et calmer notre haine
Nous pourrions mourrir en nous passant
d'elle en restant sourd à son appel, 
et aller loin notre chemin 
mais la contempler c'est un peu de paix à notre peine
quand nous aurions oublié le notre Père
elle nous rappelle et remotive notre destin

Elle a l'énergie puissante de la parole et de son verbe
mais elle chuchote
et nous avons du mal à l'entendre
Sa voix pourtant guérit ceux qui l'observent en l'écoutant
pourtant pour le bien nous lui rendons le doute
et nous l'écrasons de notre bruit
croyant pouvoir la dominer sans pouvoir la comprendre

Parce que nous pressentons que la recherche
de la vérité qui réchauffe nos coeurs
en cet univers  où l'homme pense
en restant droit au fond de soi-même
mène à l'accouchement de la lumière
au pain qu'avec l'ami nous partageons
mène à l'eau des sources, au puits qui désaltère
alors sans peur nos pas nous les pressons
pour trouver  dans sa main la perle de grand prix
la clé perdue de notre enfance, le paradis

Michel-Paul-MarieL

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Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Pensée

Publication : 23 décembre 2008

Création : 23 décembre 2008

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 1455

Je voudrais être un livre pour défier le temps

Un livre ou pour toujours pourrais vivre vos noms

Afin qu'entre mes lignes le soir en s'endormant,

Tout puisses être futile tendre et réconfortant.

N'etre que paragraphe des mots parmi les maux,

Ou il y aurais nos vies pour la postérité.

Je voudrais être page afin que des mains douces

Au fil des années viennent me caresser.

Je pourrais etre alors,une histoire d'amour,

Un conte de fée ou tout serais parfait.

Et si un jour prochain j'en viens a etre usé,

Que mes pages ont jaunis mes mots effacés,

Tout au fond d'un placard veux etre rangé

Afin que des miens ne sois pas séparé...............  olivier.