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Écrit par erik-barussaud

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Pensée

Publication : 30 avril 2011

Création : 1 mai 2011

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 1563

Ma rue a changé de maison,

Je ne retrouve pas son nom.

Un chien aboie à mon passage,

Sans doute n’ai-je pas été sage.

Y’a plein de passants qui m’épient,

J’m’en fous, je ris, j’oublie.

Babette ma fille m’a demandé

De rester… ne pas m’éloigner.

Je vois des feux de trois couleurs

Clignant de l’œil, me faisant peur.

Y’a des klaxons qui font de bruit

J’m’en fous, j’écoute, j’oublie.

J’ai rendez-vous chez un docteur

Mais je ne sais plus à quelle heure.

Je n’ai pas écouté Babette,

Je suis perdue, c’est vraiment bête.

Y’a plein de rues partout ici,

J’m’en fous, j’avance, j’oublie.

Des policiers sous leurs képis,

Qui me retrouvent et c’est tant pis,

Me montrent de jolies photos,

Et disent que j’suis pas un cadeau.

Ils m’enlèvent pour leur paradis,

J’m’en fous, j’les suis, j’oublie.

Ça fait deux ans que je me perds

Dans le vieux crâne d’Alzheimer.

Y’a des moments où je voudrais

Ne jamais avoir existé.

J’m’en fous, j’oublie.

Oui, j’ai été belle, mais je l'oublie…

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Écrit par lonesomemao

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Pensée

Publication : 24 avril 2011

Création : 24 avril 2011

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 1685

A coup sûr

La poésie est cette femme

Clandestine et secrète

Cri d’amour sans cesse répété

Dans l’art de la nécessité

De s’embaumer sans cesse

De la dissidence bâillonnée

D’un amant pathétique

Dans les langues déchirantes parlées par sa longue beauté

dimanche 24 avril 2011

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Écrit par erik-barussaud

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Pensée

Publication : 25 avril 2011

Création : 26 avril 2011

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 1605

Lorsque la croix de vos destins s’impose

À l’orée d’une forêt d’ecchymoses,

Quand les brûlures de vos amours déçues

Martyrisent vos chairs aux rêves dévolues,

Que votre couche froide et sans saveur

Disperse de fantomatiques odeurs,

Alors est arrivée l’heure infâme

De supplier la sentinelle des âmes.

Étouffez vos sanglots aux goûts acides,

Assourdissez les sons de soupirs avides,

Avalez les derniers sels de peaux perdues,

Oubliez mots et lettres de promesses tordues,

Soufflez la flamme de la désillusion,

Puis appelez à l’aide pour une rédemption.

Alors, des sentiments bafoués vengeresse,

La sentinelle des âmes vous fera promesse.

Lors, vous la verrez arriver sans haine,

Pourfendant le flot changeant de vos peines.

De vos maux en placebo guérisseur

Elle tirera quintessence pour un bonheur

Vous invitant à oublier sous peu

Un être aimé si peu scrupuleux.

Vous promettant de laver l’affront adultère,

La sentinelle des âmes se fera conseillère.

Écoutez-la, elle a mille fois raison !

D’un feu amour naîtra nouvelle passion.

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Écrit par espèrance09

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Pensée

Publication : 25 février 2011

Création : 26 février 2011

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2311

Ma tendre amie,
Ton optimisme s'évanoui,
Voyant ton corps si meurtri.
Mon SOUTIEN n'a pas de frein,
Il voyage sans fin.
Montée et descente il arpente,
Porté par une frénésie excitante.
Il parcourt des contrées cachées,
Celles que les yeux ne peuvent admirer,
Mais que nos coeurs peuvent caresser.
Le globe-trotter ne chemine jamais seul,
Car pour lui le partage est mon moteur.
Son intime et inséparable est mon CALIN.
Te procurer du bien, tel est leur dessein.
Mes sentiments ne sont pas factices,
Ils viennent vers toi, profonds et authentiques.
Ma tendre amie, les nuages fuient,
Le soleil s'est levé pour éclairer notre amitié,
Qui court sur les chemins de la liberté.


ESPERANCE.