Â
Â
Â
Dans le ciel blanc flottent d'obscures années.
Le souvenir de ses yeux fanés,
Se reflète dans des miroirs de lames,
Où mille mouroirs se damnent.
Â
Des fleurs - blanches - suffoquent fermées.
Gémissent et crissent ses hanches armées !
Pour sang dû, les vasques closes étanches,
Les Poumons oppressés de vide s'épanchent.
Une vomissure de mélodie scabreuse :
Le violon crisse de veines sinueuses...
Un long viol hérisse sa corde à geindre,
Au vitriol puisse sa voix s'éteindre !
Puisse ta voie s’éteindre… Et ton âme s’oindre.
A jamais la huée mauve amen te ceindre…
D’affliction dans les miroirs de l’âme,
Un ange pleure de violines larmes.
Â
(Version originale 2009-12-15 04:11:08 revue le 22/01 et séparée de Âmes-sœurs)
Â
Commentaires
grandiose.. Baudelairien!:)
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.