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La pluie caillée repend l'odeur horreur,
Quand une Âme bleuâtre s'éprend de stupeur:
Oh Non !!! Les âmes sœurs encore séparées !
Oh Non !!! Flamme douleur de l'amour égaré !
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Que faire. Renouer ces chaînes emprises ?
Quand elles étreignent, elles écartèlent l'hôte !
Si elles enlacent, de sang glacent : elles arrachent les cotes...
Si elles s'écartent, de vent passe : fugace la saveur exquise !
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Redonner à ces tristes êtres,
La chance de ne pas se connaître ?
Revivre, encore, une vie, refaire connaissance...
Recommencer, ravis, un autre cirque constance...
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L'ange scrute le temple de la Gouve errante,
Passer. Rompre le cercle iris de douve ardente,
Le plérôme divin vient emplir son ventre,
Se donner, glisser, s'immiscer dans son antre.
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Absoudre par la chaire, une fois, s'amuser...
Se résoudre à son clerc, à sa voie, s'adonner !
Sempiternelle souffrance en boucles usées :
L’Éternelle errance de ces âmes musées.
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(Version originale 2009-12-15 04:11:08 revue le 22/01 séparée de Un ange pleure)
Commentaires
Cela 'raconte' l'histoire de deux être qui ne se rencontre jamais au bon moment, au bon endroit... dans la bonne vie. Et il faudrait une seule relation charnelle pour que tout s'arrête...
Amicalement
Claire d\'Orée
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