Carénage, la hantise
Centre des arts est une aubaine
Où blanc gâché se dédaigne
La Pwent est une bêtise
Le corossol est malade
On ne peut cacher la façade
Boissard est délaissé
Canapé sur la chaussé
Pliane, toujours maquillée
Saint Felix défiguré
Bergevin cherche la paix
Saint Claude, un bourg rescapé
A rue abel Libany
On guette, Saint Vincent généreux
Sous le soleil, la misère n’est point bannit
Le syndique, le marchand et les écoliers heureux
Peuple, naïf et généreux
Se bat à Bergevin, le miraculeux
Conscient de la richesse, la mer nous a sauvés
Malendure est très enviés
Bokite frit et sorbet
Jus local et industrie sucrée
Acras salées et ailes de poulets
La chloredecone est sacré
Ma foie est juste
La loi, est lutte
On salue les monblots
On marche à morne à l'eau
Ce que doit la patrie, de droit
Le respect pour une fois
Le décalage des lois !
Quelle différence entre toi et moi ?
Digazon est une piste
La victoire sent la coc
La machette allonge la liste
Gosier perd la côte
Mon trésor, mon bijou
Qui bitin mon doudou
Abandonne-tu ton Ti lolo
Pour le cadi et la clim en lo.
La défaite de la darse
A la Pwent, la police se loge
Les pompiers se délogent
L’administration perd la face
La Riverra, la martyre
Où, on sert à flot de l’exire
Mais à jarry et à la falaise
Sur la civière on fait un malaise
Au feu rouge, la misère
Ses hommes se serrent les viscères
On a pas de lisière
Celui qui tombe reste derrière
Dans la poussière et la boue
A la rue des banques, elle est debout
Le paquebot a deux bouts
Le bruit des 4X4 et les deux roues
Le fast food est une règle,
Où la cellulite a honte.
A la riviera, elle met des bottes,
Les garçons dérogent à la règle.
Le soir, on joue aux rouleurs,
Short et défilé et tout en bonheur.
Les enfants du carnaval
Chantent derrière le roi Vaval
Les vendeurs se déguisent
Pistache grillés et les chichis frémissent
Les nouveaux corbeaux se cachent
De peur que les renards les enlacent
Je déteste ma banque
Mais, la mangue me manque
Abricot pays est rare
On s’initie au gout dans les bars
Ma colère est enfouie
Ma tristesse me conduit
Fertile est la terre
Mais, le laitage est cher
Ma voisine mate mon coq
Avec un sourire qui transpire
Elle mime ses tocs
A ma fenêtre, mon cœur expire
Mes oranges et citrons sont verts
La mulâtresse explose de rire
O vlé M’Si, tit madère
Huile carapate, ou cet exire
Chaque moun a moun !
Ah moun la ! Manger local
Aretew d’aller à mac donald
ka criew, chaque moun a moun !
A Bergevin, le blanc gâché expire
Tend la main et s’assoit au vert
Le sdf, les cheveux en l’air
Au marché, les tomates sont vertes
Ma route de la croix
Maillon du droit
Madras et vanille
Liane de ma vie
Des enfants en détresse
Mon île est sa secheresse
Rivière de l'amour
Oudel houp mon amour.
Commentaires
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