L’oiseau de son aile volette l’oubli
Perdu son identité dans les volutes
De sa mémoire, il a trépassé ses songes
Dans son orbite de misère, il distille
Sa terreur dans les gouttières des toits
Perchés si hauts sur un rebord glissant
Il a peur l’oiseau de tomber des abîmes
Sur l’asphalte humide et silencieuse
Il toque à présent, harassé il quémande
L’asile, la lumière le toise et absorbe
Sa lucidité, il pleure sur le rebord
De cette fenêtre, ses larmes gèlent
Ses paupières, un bruit. , grincement, hagard
Un homme se penche et le cueille tendrement
Il s’imbibe d’une chaleur amie de sa peur
L’homme le caresse et lui susurre reste…
Raymonde verney
Commentaires
amitiés
raymonde
dans vos chants je crois reconnaître,
la voix qui parlait à mon coeur...
Magnifique poème! mes félicitations
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