En ce temps là régnaient les ans hiératiques, inconstants
Ère mystérieuse dont l’épave s’est échouée heureusement
Dans une orbite lunaire d’où s’échappa le nouvel an
Le chaos intemporel sommeillait son attente
Ce pays factice , des retards, se défaisait promptement
Exigent, il pointait la turbulence des heures
Les secondes s’affairaient afin de plaire incontinent
Au cadran solaire qui des aiguilles ratifiait le suborneur
Les pendules sans nombre ravissaient l’espace
Des chuchotements à l’infini perçaient l’absence
Diligentes, les heures agaçaient leurs cadettes
Par une exactitude, pantomime surfaite
Les années pourpres vécurent vieilles, fripées
Dans le secret des tombes la légende se perpétue
Il existerait un pan de l’univers qui celerait
Les années pourpres, mémoire silencieuse de la terre
Raymonde verney