" Toute fraîche, la belle exhausse ses appas;
Au vent léger mutin, sa robe de dandine.
Elle va d'un pas court comme une gourgandine
Au bon gré des curieux, elle tend ses appâts. "
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En moi chacun s'en vient faire mea-culpa;
Je confesse en chantant, je suis la baladine*.
En chaire, élève-toi, mon corps dit en sourdine,
J'appelle les ardeurs, je freine le trépas!
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Par le Désir aidant, je les prends à tous âges;
J'ai l'âme vagabonde et le coeur d'artichaut.
Je rallume les feux et du froid fais le chaud.
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Sais aimer nobles gens autant que la roture
Et promets les sommets de la belle Aventure ;
Gourgandine, je suis, vos dires, peu m'en chaut !
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ANONA