Devant l'âtre de la cheminée,
bien au chaud installée,
je profite avec délice ,
de ce doux moment de quiétude.
Mais bavarde est entrée
...et le calme oublié.
Elle parle, elle parle...
Un flot de paroles me submerge.
Telle une grande vague sur une mer déchainée,
je me sens emportée dans ce tourbillon de mots.
Elle parle, elle parle...
Sans accent, ni virgule,
les mots se succèdent vertigeusement sans répit.
Je me noie dans ce déluge de paroles.
Je plonge dans sl'abime.
Mes yeux se ferment pour entrer dans le silence.
Les flammes non perturbées dansent dans le foyer.
Elle parle,elle parle...
Telle une pie,
Elle picore les voyelles, les consonnes avec avidité.
Mes oreilles meurtries ont fermé leur clapet.
Ce doux silence envahit mon être avec délectation
Je ne vois plus que cette bouche ouverte,
dont les lèvres s'entrechoquent,
telle une truite, sans jamais se fermer.
Shubert l'aurait-il délaissée?
Mes yeux cherchent l'oubli dans un profond sommeil.
Bavarde s'en est allée,
minou ronronne devant la cheminée..
Commentaires
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.